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Brutal Truth › Evolution Through Revolution
- 2009 • Relapse records 1 CD
cd • 20 titres • 41:18 min
- 1Sugardaddy
- 2Turmoil
- 3Daydreamer
- 4On The Hunt
- 5Fist In Mouth
- 6Get A Therapist Spare The World
- 7War is Good
- 8Evolution Through Revolution
- 9Powder Burn
- 10Attack Dog
- 11Branded
- 12Detatched
- 13Global Good Guy
- 14Humpty Finance
- 15Semi-Automatic Carnation
- 16Itch
- 17Afterworld
- 18Lifer
- 19Bob Dylan Wrote Propaganda Songs
- 20Grind Fidelity
informations
La version vinyle propose deux titres bonus, qu'on retrouve en fait sur la compil' de Relapse, mais réenregistrée en plus propre. "Bob Dylan Wrote Propaganda Songs" est une reprise des Minutemen !
line up
Erik Burke (guitare), Rich Hoak (batterie), Dan Lilker (Danny Lilker) (basse), Kevin Sharp (chant)
chronique
- retour en forme
On avait été alerté par la compilation "This comp kills fascists" et les nouveaux morceaux de BT qui se détachaient nettement du lot de pourtant excellents groupe de grind / powerviolence et qui annonçaient quelque chose d’assez… véloce et nerveux. Et puis l’album arrive, et "Sugardaddy" en premier titre, et quel début d’album mes enfants ! La première surprise, puisque cet album fait suite au gorille un peu sale, c’est la clarté du son. Putain, tout est audible ! Et tandis que la surprise fait encore son petit effet ("ah c’est brutal trousse ça ?") le gros riff se mue en pseudo mosh part dissonant avec grosse caisse à fond et pan ! t’es mort. Imparable. Un véritable tube ! Y’a même un clip qui fait rire les metalleux… Des tubes comme ça, l’album en est rempli, je ne vais pas tous les énumérer, comme toujours, le rapide fait parfois place au lent, l’hystérie à une autre forme d’hystérie. Ça blast à fond à fond, y’a toujours un titre qui dure quelques secondes, et en réécoutant en direct le disque pour vous en parler, me revient se souvenir un peu trouble, cette impression fugace d’écouter l’album de grind le plus accessible de ma discothèque (pourtant bien fournie dans le genre). On se souvient de tous les titres ! Ce qui fausse un peu l’appréciation, parce que j’aurais envie de dire que c’est le BT que j’ai le plus écouté, alors que peut-être est-ce simplement que les riffs pilonnent ta zone à court terme pour s’y incruster définitivement au bout de trois ou quatre tentatives. Et pour une fois le groupe évite le titre chiant d’une demi-heure en fin de disque (qui tape quand même ses trois quarts d’heure)… Un retour velu, avec un album homogène, accessible, léché (si !), propre et quelque part plus pro, sans pour autant être simple et facile. Comme quoi, un bon bain après le boulot ça fait du bien.
note Publiée le samedi 10 septembre 2011
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Note moyenne 9 votes
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commentaires
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- Bernard › Envoyez un message privé àBernard
Toujours un peu de mal avec celui-là alors que le petit nouveau remplit le contrat à 200%. Pourtant les deux albums sont assez proches, à priori. Allez comprendre...
- Note donnée au disque :
- hell › Envoyez un message privé àhell
C'est la première fois que cela apparait à ce niveau sur CD, les autres Brutal Truth sont moins ouverts, certains passages sont en roue libre totale, et pas seulement niveau batterie, et c'est assez rare dans le style pour ne pas manquer de le souligner, rien que pour ça, c'est sûrement mon album préféré de Brutal Truth (en attendant d'acheter end time, qui sort d'ici peu)
- Note donnée au disque :
- ericbaisons › Envoyez un message privé àericbaisons
rich hoaks est carrément free. Vous croyiez qu'il comptait les 16èmes de temps?
- hell › Envoyez un message privé àhell
Avec des passages en free grind, j'aime !
- Note donnée au disque :
- saïmone › Envoyez un message privé àsaïmone
Catchy n'est pas le mot que vous auriez aimé employer. BT n'a jamais été catchy, Machine Head si