Vous êtes ici › Les groupes / artistesMMachine De Guerre › Vanités

Machine De Guerre › Vanités

  • 2011 • OPN OPNCD0015 • 1 CD digipack

cd • 7 titres

  • 1Nosferatu/La machine infernale
  • 2Le corbeau
  • 3Coeur fanés
  • 4Les feux follets
  • 5Vanités
  • 6La rencontre
  • 7Claustrophobia

informations

L'album est en libre écoute sur Deezer: http://www.deezer.com/listen-10509876

chronique

Ennui ou démarche audacieuse, telle est la question, d'autant plus pertinente avec un album baptisé 'Vanités'...La démarche en tous les cas n'est pas dénuée d'intérêt puisqu'elle propose une rencontre entre une forme d'indus old school minimale et une cold wave synthétique dépouillée, le genre de disque qui débute par cinq minutes d'une suite hypnotique d'accords d'orgue répétitifs ('Nosferatu') qui cède soudain le pas à des boucles mécaniques plus typées indus avec loops vocales en arrière-fond ('La Machine infernale')...Pas mal du tout, ce genre de structures n'a rien de foncièrement neuf mais j'apprécie les sonorités analogiques qui nous changent un peu des tentations martiales, sans céder entièrement à la nostalgie eighties dont elles sont les bâtardes modernes. 'Le Corbeau' ? Une boîte binaire, des orchestrations épurées, froides, enfermées dans un mouvement cyclique , tandis qu'un étrange duo masculin/féminin existentialiste déclame dans l'arrière-plan. 'Coeur fanés' sonne plus ennuyeux même si pas franchement désagréable, la technique des nappes avec vocalises féminines sur plus de cinq minutes dégage une impression de remplissage dont je ne suis pas très fan. Les ambiances lugubres, tout aussi minimalistes, de 'Les feux follets' sont plus efficaces même si on commence à se dire que ces enchaînements de répétitions ad nauseam de quelques accords mériteraient bien un bon coup de punch, histoire de relancer un intérêt allant décroissant au fur et à mesure des minutes. Raté, ce ne sera pas pour tout de suite, 'Vanités' poursuivant dans la veine ambient indus, suffisamment malsaine pour ne pas lasser trop vite mais ce parti pris minimaliste synthétique s'avère de plus en plus risqué. Heureusement, 'La rencontre' renoue avec la touche cold wave électronique du 'Corbeau'; c'est agréable, on navigue dans les eaux de Club Moral, Die Form, même si je ne puis me départir de ce sentiment qu'il manque quelque chose pour que la musique de Machine de Guerre dégage son plein potentiel. 'Claustrophobia' conclut ce périple sans lumière par une récitation graves défigurée par les effets, soutenues de choeurs féminins et de nappes lourdes qui s'unissent pour culminer en un climax grinçant plus typiquement industriel. Quelle réponse au final pour le Hamlet contemporain ? Difficile de trancher alors jouons-la à la suisse : oui, ce disque est empli de bonnes intentions et se révèle même efficace par moments mais tout de même, que de longueurs ! L'audace ne justifie pas tout. 3,5/6

note       Publiée le mardi 30 août 2011

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Vanités" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Vanités".

    notes

    Note moyenne        1 vote

    Connectez-vous ajouter une note sur "Vanités".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Vanités".

    novy_9 Envoyez un message privé ànovy_9

    side project de Soldat Arnaud alias ICK/Nihiltronix !

    Note donnée au disque :       
    Solvant Envoyez un message privé àSolvant

    Je l'ai écouté sur Deezer, je le trouve bien foutu, j'ai passé un bon moment, et je vais réitérer, l'ennui dont tu l'accables Twili est glissant. C'est ambient plus qu'indus clairement. Une bonne découverte.