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Auli › Etnotranss

cd • 12 titres

  • 1Dinkis
  • 2Ozols
  • 3Dieva Deli
  • 4Zemzeme
  • 5Karotajs
  • 6Krustukrusti
  • 7Naidnieks
  • 8Dzivais Udens
  • 9Sená Zeme
  • 10Táltálu
  • 11Grammanis
  • 12Austras Koks

informations

line up

Kaspar Barbals, Leanne Barbo, Gatis Indrevics, Maris Jekabsons, Edgars Karklis, Normunds Vaivads (cornemuses), Mikus Cavarts, Edgars Krumins, Kaspars Indrevics (percussions)

Musiciens additionnels : Gatis Valters (flûte), Andris Grunte (contrebasse)

chronique

  • cornemuses & percussions

Pour des raisons personnelles dont l'étalage n'apporterait rien à cette chronique, j'ai toujours été au moins un peu familier avec la Lettonie depuis une quinzaine d'années. Etnotranss fait partie de ces disques que j'ai ramené lors d'un séjour récent, surpris par la quantité de groupes locaux qui m'étaient alors parfaitement inconnus. C'est qu'ils avaient de la gueule, tous à moitié nus devant cet arbre énorme – Et le groupe, letton et païen (pléonasme), se présente fièrement comme collectif de percussions et de cornemuse. Cette dernière est loin d'être l'apanage des écossais ; elle fait aussi partie intégrante du folklore letton (et suédois, et...). Or donc, une heure de cornemuse et de percussions. Sûr qu'en live, dehors, dans la forêt si possible, ca doit en jeter. Chaque titre s'inspire d'un court texte et d'un air traditionnel réarrangé et modernisé, comme le font la plupart des groupes dits "post-folk". Il y avait donc tout pour me plaire, dans ce disque au nom idiot : une production très musclée et très claire qui laisse les tambours débarouler sur la moité du champ sonore, l'autre étant assombri d'un ciel de cornemuse aux mélodies fastueuses et inévitablement épique dans le sens romantique de la célébration vitale, sinon guerrière. Mais voilà, le format chanson, c'est très bien pour des chansons, ca l'est un peu moins pour une cavalerie assourdissante et percussive, qui surgit souvent aussi vite qu'elle repart, coincée dans une temporalité très contraignante ('Dinkis', 'Zemzeme') Sur certains titres tel 'Diava deli', on aurait aimé un peu de respiration – et la mélodie, accrocheuse, aurait bien profité d'un chant. Cela ressemble en tout point à ces disques que l'on achète à la fin d'un festival débordant de vie et d'énergie, pris dans l'enthousiasme et désireux de prolonger son souvenir en en ramenant un échantillon pour son salon, en réalisant plus tard avec déception que l'effet provoqué par la musique n'est et ne sera jamais un acquis absolu. On aura beau défendre le bien-fondé d'Auli de toutes les manières possibles en tant que formation live ; il n'empêche que sur disque, outre le patacaisse mystique des textes d'accompagnement (cette fois traduits), une heure de cornemuse reste une heure de cornemuse ; et qu'une heure de cornemuse, il faut vouloir se l'enfiler.

note       Publiée le lundi 21 mars 2011

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