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Nattefrost › Dying Sun / Scarlet Moon

cd • 10 titres • 48:25 min

  • 1In Natura 4:21
  • 2Draconian 5:43
  • 3Music for the Man 5:26
  • 4Die Kinder der Erde 4:59
  • 5The Swan 3:39
  • 6Seduced by Grief 5:41
  • 7Ghosts from the North 4:23
  • 8The Dark Spell 5:36
  • 9Close Encounter 6:06
  • 10My Wake Up 2:32

informations

Enregistré entre Mai 2008 et Septembre 2010 au Nattefrost Studio au Danemark à Copenhague et dans le studio mobile de Nattefrost en différentes locations. Masterisé en Septembre par Ron Boots Composé et joué par Bjørn Jeppesen, sauf; Die Kinder der Erde, composé et joué par Bjørn Jeppesen et Kathrin Manz (Matzumi) Close encounter, composé et joué par Bjørn Jeppesen et Michel van Osenbruggen(Synth.nl) The Swan, composé par Charles-Camille Saint-Saëns My Wake up, composé par Heidi Mortenson

Pour en savoir plus sur Nattefrost et entendre ainsi que télécharger des échantillons sonores, visitez son site web; http://www.nattefrost.dk/

line up

Bjorn Jeppesen (Synthé, percussions électroniques, logiciels et FX)

Musiciens additionnels : Kathrin Manz (Synthé sur Die Kinder der Erde) Michel van Osenbruggen (Synthé sur Close Encounter) Jerome Polenz (Voix sur Ghosts from the North)

chronique

Plus la carrière de Bjørn Jeppesen avance, plus le synthésiste Scandinave étonne par la diversité de son approche musicale. Depuis ses premières notes lancées avec Absorbed In Dreams And Yearning en 2006 on sentait que Nattefrost serait toujours différent. Dying Sun/Scarlet Moon est un album plein de rebondissements musicaux où tout, sauf la prévisibilité, est au rendez-vous. Du techno pop à la Kraftwerk à du synth pop accrochant, en passant pas de l’électronique à la Jarre où les longs solos et ambiances cosmiques sont dardés de rythmes pesants, Dying Sun/Scarlet Moon en offre pour tous les goûts. Un album construit sur 10 titres bourrés d’une richesse sonore déconcertante où les oreilles sont constamment assaillies par une multiplicité des sons aussi hétéroclites qu’inattendus sur des structures qui accrochent l’oreille, font taper du pied et qui sont toujours en mode évolutif.
Explosions tapageuses, où le métal se frotte à du feutre, et vocalises de chérubins robotiques ouvrent les premières mesures d’In Natura. Déjà nos oreilles peinent à capter toute l’énergie musicale qui perce cette intro bigarrée, de même qu’une vrombissante ligne séquentielle dont les accords sautillent et zigzaguent parmi des pulsations et vibrations aux résonnances statiques. Des stries et strates, tant brumeuses que métalliques, survolent ce rythme concassé alors que de nerveux accords de clavier tracent une ligne mélodieuse sur une séquence ascendante qui ondule dans un univers électronique très composite. In Natura défile sur un rythme fragmenté avec un mouvement séquentiel hésitant qui semble gambader dans le vide, alors que des percussions ceinturent ce rythme à la fois lourd et léger où d’autres séquences défilent nerveusement poussant In Natura dans une contradiction rythmique et une étonnante musicalité pour un si court laps de temps, comme sur les 9 autres qui circulent avec une forme d’enchantement sur Dying Sun/Scarlet Moon. Naviguant entre différentes structures rythmiques, Draconian débute avec de doux accords à tonalités un peu graves qui résonnent et fusionnent avec une lourde séquence réverbérante dont les accords sautillent aléatoirement. Sur un tempo hésitant entre le free jazz et le soft techno, Draconian évolue sous des stries et ondes moirées qui survolent une structure bipolaire où les rythmes permutent entre la délicatesse et la lourdeur. Music for the Man est une ode à Kraftwerk et Music Non Stop. Le tempo est lourd, minimalisme et vibre sur une belle fusion séquences et percussions électroniques. Un très bon titre qui est magnétique, tout comme Music Non Stop, mais avec de fines subtilités dans les nappes électroniques qui ondoient au dessus de ce rythme plus qu’accrocheur. Die Kinder der Erde est un lourd titre électronique où les séquences galopent sous une nuée de synthé aux couches et nappes multiples. Un titre très électronique qui recèle de brèves mélodies égarées sous des séquences arythmiques et des percussions électroniques qui tissent un rythme imparfait sous des couches de synthé très agressives et des chœurs synthétisés errants. Très bon et bizarrement entrainant, dans la lignée des bons Jarre qui est une solide influence pour Nattefrost et comme dans Close Encounter qui est par contre plus complexe et progressif.
The Swan est une superbe mélodie tout à fait charmante que Nattefrost avait dévoilé sur Live Germany avec des séquences qui s’entrechoquent violement sur un synthé très poétique et qui chante une délicate mélodie se transformant vite en vers d’oreille. Après une intro aux sonorités hétéroclites, Seduced by Grief s’anime autour d’un mouvement séquentiel circulaire dont les sautillements minimalismes se perdent dans de sobres percussions. Un univers sonore hybride où le sci-fi côtoie une délicate MÉ recouverte de suaves couches de synthé et des vagues de mellotron ondoyantes qui planent au dessus d’un léger rythme furtif, Seduced by Grief évolue avec une implosion étouffée par diverses approches mélodieuses. Tout le contraire de Ghosts from the North qui présente une rythmique frivole sur des percussions claquantes à la Jarre. Le rythme fébrile et tournoyant, Ghosts from the North embrasse les sentes d’une légère techno avec un rythme ascendant aux accords fluides qui virevoltent dans une riche faune sonore aux percussions très disparates. Lourd, vaporeux et étrangement ambiant, l’intro de The Dark Spell honore son appellation avec une étonnante structure envoûtante qui prend vie sur un mouvement séquentiel circulaire. Des accords pianotés d’un mouvement pulsatoire et minimalisme qui glisse vers une tangente un peu plus technoïde sous un synthé charmeur dont les siffles spectraux virevoltent sous une nuée de sonorités aussi électroniques que mâtinées. Un beau prélude au très lourd et cosmique Close Encounter dont le point fort est sans contredit ce duel de percussions au milles éclats. My Wake up conclut avec une gentille comptine électronique construite sur des séquences inoffensives, qui circulent comme un carrousel rythmique, et un synthé hybride où les caquètements sont enveloppés de suaves couches mélodieuses. Un titre aussi étrange que loufoque et qui sied bien à cet univers très multi couleurs et multi sonores qu’est Dying Sun/Scarlet Moon.

note       Publiée le mercredi 9 février 2011

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