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Iron Curtain › Desertion 1982-88

cd • 12 titres

  • 1Tarantula scream
  • 2First punk wars
  • 3The condos
  • 4Love can never die
  • 5Shadow
  • 6The burning
  • 7Terror story
  • 8Anorexia
  • 9Like a family
  • 10Telephone
  • 11Legalize heroin
  • 12The condos (live)

extraits vidéo

informations

line up

Steven Fields (chant, synthés, guitare, programmation)

Musiciens additionnels : Doug Norton (mini moog), Bruce Cooper (basse), Paul Howard (saxophone), Kevin kelly (synthé)

chronique

Étrange qu'un groupe du Sud de la Californie opte pour un tel patronyme, et pourtant... Ne jouons pas les étonnés, les références au Bloc de l'Est restent part importante de l'iconographie et de la symbolique des formations new wave des 80's. Récemment reformé comme bien d'autres, Iron Curtain a débuté sa carrière vers 1981 avant de splitter quelques années plus tard en abandonnant dans son sillage une paire de singles et un mini dont les compositions sont ici rassemblées. Bien qu'Américains, c'est clairement du côté de l'Europe que louchent les musiciens quant à leurs influences. On pourrait aisément les comparer à un O.M.D. plus lent et plus sombre, éventuellement à certaines périodes d'Ultravox ou au spleen de New Order... Pour reprendre les propres paroles de Steven Fields, 'We wanted to meld the melodic angst of The Cure with the electronic funk of Kraftwerk'. Adeptes d'une approche minimale, Iron Curtain refuse pourtant de se couler dans les lignes les plus radicales du genre et développent leurs structures, sans perdre de vue la simplicité. Les musiciens optent principalement pour des fréquences et des sonorités basses, les rares sons clairs étant synthétiques et volontairement étouffés, d'où un halo gris continuel que même les quelques éclats de saxophone de 'Like a family' ne parviennent à percer. Cette impression compacte est renforcée par les lignes d'écriture semblant fuir toute notion de progression et évitant la structure couplet/refrain. Pop, Iron Curtain l'était pourtant mais de manière trop froide pour atteindre un large public et les quelques influences shoegaze de 'Legalize heroin' n'ont pas modifié la donne. À première vue, cette suite de titres est plutôt monotone mais à y pointer l'oreille de plus près, on y découvre un pouvoir hypnotique qui permet au contraire de se plonger au fond de la mélodie (les excellents 'Shadow', Terror story'...). Je n'irai pas jusqu'à y voir un groupe majeur mais cette cold wave brumeuse dégage assurément quelque chose de séduisant et cette compilation a tout de la bonne initiative. 4,5/6

note       Publiée le jeudi 3 février 2011

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    Richard Envoyez un message privé àRichard

    Merci à Black Marble d'avoir mis en lumière Iron Curtain.

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