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Life Garden › Caught Between The Tapestry Of Silence & Beauty

cd • 12 titres

  • 1Varikara 15:45
  • 2When The Lion Licks The Sun 4:20
  • 3Run, Run, Run: Blue Room 4:30
  • 4Petals 4:30
  • 5Blue Moon Child 7:30
  • 6Oulam 3:30
  • 7It's A Small World 7:45
  • 8George & Taijasa (April 1990) 0:15
  • 9Bali North Dakota 3:45
  • 10Pale Horse 10:15
  • 11Life Garden 3:20
  • 12I'm Not A Ghost 7:45

informations

1990. Retravaillé en 1991 pour la version CD

line up

David Oliphant (claviers, sampler, cassettes, cloches, séquenceurs), George Dillon (voix, cloches, sampler, "african shaker thing"), Gary Mankus (trompette, cloches, claviers), Su Ling Heydrich-Oliphant (voix, cloches, corne, flûte)

chronique

L'histoire de Life Garden comporte de nombreux points communs avec celle de Voice of Eye : tous deux sont originaires de groupes de noise électroacoustique improvisée (Maybe Mental pour l'un, Esoterica Landscapes 7 pour l'autre), tous deux originaires de régions chaudes et désertiques (Arizona pour l'un, Texas puis Nouveau Mexique pour l'autre) et tous deux ont tourné leurs intérêts vers une spiritualité résolument orientale qui transparaitra plus d'une fois dans leurs projets respectifs. Pourtant, formellement parlant, ce premier essai au nom à rallonge est loin de ressembler à du Voice of Eye. Il s'agit à l'origine d'une sortie K7, sensée appuyer le spoken word d'un certain George Dillon, ici jouant des tingshas et du bol tibétain, qui décèdera avant que les textes aient pu être enregistrés. Sauf par moments où le texte est soit lu par Su Ling soit exposé dans le livret, la musique se retrouve donc livrée à elle-même, exprimant milles sensations et saveurs exotiques explosant dès le bouillonnant "Varikara", délivrant d'intenses drones acoustiques aux timbres profonds. Sur le final s'ajouteront cloches, percussions et voix avec une forme proche de ce que fera Voice of Eye par la suite. Pourtant, passé cette grande ouverture, tout n'est pas du même ordre de grandeur. C'est qu'à l'époque, David Oliphant utilisait encore quelques sources électroniques et que celles-ci se repèrent vite, qu'elles soient bien intégrés comme sur le très liminal 'Blue Moon Child' ou un peu moins (le sampling et les mélodies sur 'Run, Run, Run: Blue Room' ainsi que le squelette de 'Bali North Dakota', proche de Hybryds, puis le vieillissant 'Life Garden') et jurent un peu lorsque l'on considère l'album comme un tout. Aux titres jolis mais un peu faciles, comme l'hommage bien visible à ses propres enfants sur 'It's A Small World' où ils sont présents tout du long puis chargés d'overdubs de tingshas et l'interlude 'George & Taijasa' se succèdent des instants somptueux (onirique et langoureux 'Pale Horse', tempétueux et bruyant 'I'm Not a Ghost') à la frontière paradoxale, comme chez Coil, entre douceur quasi new age et fracas industriel cauchemardesque. On reste dans un recueil de formes, réussies mais imparfaites pour la plupart, au son lourd et présent et qui formera (et confirmera par la suite) le parfait compagnon "masculin" pour Voice of Eye.

note       Publiée le lundi 24 janvier 2011

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