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Scorpion Violente › Uberschleiss

  • 2010 • Avant! AV!009 • 1 LP 33 tours

vinyl33t • 8 titres • 37:22 min

  • 1Viol Et Revanche
  • 2Ray Ov Gold
  • 313 Ans Presque 17
  • 4Uberschleiss
  • 5The Cherrypopper
  • 6Fugue De Pute Mineure
  • 7Cristopher Walken
  • 8We Are One

informations

line up

Emmanuel Satti (aka Scott Scorpion (synth, boite à rythme)), Toma Violente (voix, synth)

chronique

«Uberschleiss», c'est le retour pressé du Scorpion, quelques mois seulement après un mini trois titres des plus aguicheurs. Et autant le dire, notre arthropode est chaud comme une baraque à frites ; mieux, il confirme son image de mec pas net sexuellement, du calibre à refouler ses pulsions en semaine pour mieux les assouvir le week-end, en toute décontraction, l'impunité prête à bondir sous l'imperméable. Moi, il me fait penser à Philip Seymour Hoffman dans ses rôles de frustrés, mais qui aurait décidé de passer à l'acte une bonne fois pour toutes, à enfin tâter du dindon, parce qu'il aurait vraiment trop les crocs. Sans scrupule, le Scorpion nous ressert sa mixture électro de viandard, analo à en crever, forcément, avec un peu de tout à l'intérieur : du Moroder, du Suicide, et quelques grammes d'ICK ici et là pour durcir le tout. Généreux dans la distribution de titres étonnants («13 ans presque 17», «Fugue de pute mineure»), le duo se révèle en revanche plus avare dans les mélodies qui n'assurent que le minimum syndical, ainsi que dans les textes, d'une décevante transparence. Je ne dis pas que j'aurais voulu les Brainbombs (quoique...), mais juste que le groupe ose dépasser sa simple image de gimmick narcissique sous coolitude. Parce qu'on ne va pas se leurrer, les amis, le Scorpion est fièrement habillé de hype des pinces au dard. Faut-il pour autant le mépriser ? Non, c'est du divertissement certes, mais c'est suffisamment bien foutu pour se laisser aller par cette énergie galvanisante et communicative. Et puis pour des textes de bonne tenue, pas besoin d'aller chercher bien loin : tenez, moi, je verrais bien une reprise du «Confidence pour confidence» de Jean Schultheis. Scorpion, si tu m'entends...

note       Publiée le samedi 15 janvier 2011

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(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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Bon, déjà faut quand même le dire, tout le côté edgelord à base de blague "ah ah elle avait 12 ans, ah ah pute, ah ah viol" (voir aussi l'album de AH Kraken), vu d'aujourd'hui c'est extrêmement cringe (pour parler comme aujourd'hui, aussi). Quoique la chro en faisait déjà état, d'une certaine façon. Après, le côté Suicide mi-mou mi-Carpenter fabriqué avec deux claviers pourris, franchement c'est pas désagréable du tout, du moment que le mec-là ferme sa gueule (de toute façon on comprend rien). Y a des tracks là-dessus et l'EP précédents plutôt sympatoches dans le genre. Me souviens plus si tout le délire "minimal wave" était juste devenu à la mode...

(L'échange sur le concert avec un public de merde est assez marrant à lire avec le recul, j'en doute encore moins à l'écoute du bidule, je rajouterai "un pubic qui danse pas" aujourd'hui, je suis sûr qu'il y avait moyen, comme il y avait moyen de s'emmerder aussi d'ailleurs)

Message édité le 14-11-2022 à 17:27 par (N°6)

(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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Une fois me suis retrouvé au milieu d'un pogo de lesbiennes à un concert de Comanechi. La petite chanteuse japonaise nous a sauté dessus depuis les enceintes, c'était frais (comme ils disent). Tu risquais pas de voir trop de smartphones en l'air.

Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

non mais les "relous" ils sont partie intégrantes de l'atmosphère dans la fosse de metal; si ça tape trop fort (c'est que tu es trop vieux), tu peux toujours te mettre à l'écart et continuer à profiter du spectacle, ce sont des gentils relous. La on parle de petites salles, avec un son moins fort, sans estrade, où 5-10 abruti-e-s peuvent aisément gacher le concert de tous les autres.

Note donnée au disque :       
Dioneo Envoyez un message privé àDioneo  Dioneo est en ligne !
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(Eh beh... Moi qui me trouvais râleux avec ma tirade sur les instagramistes encombrants... Bon, en parlant de ça j'arrête d'inonder les com' du bouc à boobs, tiens, allez).

(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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Putain, les concerts avec des vieux…. Dans les tournées de dinosaures genre Yes ou Deep Purple, la seule chose qui doit distraire un peu c'est l'odeur de formol.