Vous êtes ici › Les groupes / artistes › M › Material › Seven souls
Material › Seven souls
- 1989 • Virgin 210 084 • 1 LP 33 tours
lp • 7 titres • 00:00 min
- 1Ineffect 7:34
- 2Seven Souls 5:42
- 3Soul Killer 4:32
- 4The Western Lands 6:54
- 5Deliver 5:48
- 6Equation 5:06
- 7The End Of Words 5:06
informations
Produit et arrangé par Bill Laswell/Material – Enregistré à Platinium Island par Robert Musso et au B.C. Studio, Brooklyn par Martin Bisi – Mixé au BC Studio avec Martin Bisi – Masterisé à Masterdisk par Howie Weinberg
line up
William S. Burroughs (spoken word), Aïyb Dieng (percussions), Sly Dunbar (batterie, fairlight), Bill Laswell (basses 4, 6 et 8 cordes, guitare acoustique, bandes magnétique, percussions), Foday Musa Suso (voix), Simon Shaheen (violon), Lakshminarayana Shankar (Shankar) (violon), Nicky Skopelitis (guitares 6 et 12 cordes, baglama, sitar coral, saz, fairlight), Rammellzee (rap), Fahiem Dandan (voix), Jeff Bova (claviers électroniques)
chronique
- laswell en sous-régime
Plutôt que de vous parler d’une de ces compilations impressionnantes de la série “Axiom Dub”, des albums solos dubby et envoutants de Laswell ou encore d’un de ces hallucinants albums surchargés découlant de la reformation des Last Poets dans les années 90, j’ai choisi de vous présenter Seven Souls, album assez anecdotique si ce n’est pour sa pochette, que j’ai la chance de pouvoir admirer en vinyle, et qui m’a attiré l’oeil alors que je fouinais dans ma caisse de 33tours... Le genre de pochette qui peut vous tenir en haleine, l’œil scruteur, durant toute la durée de l’écoute… qui par voie de conséquence, déçoit forcément les attentes multiples et déraisonnables d’un auditeur à l’imagination galopante. Je m’attendais à un disque urbain, dub, très rythmé voire pourquoi pas un peu méchant, façon Praxis… Peut-être cette photo tirée du massacre à la tronçonneuse, je ne sais pas… Je fut déçu, vous l’avez compris. Seven Souls n’est rien d’autre qu’un album en pilotage automatique d’une dream team que Laswell renouvelle à chaque album depuis 83. Cet opus est largement dominé par les spoken words de William Burroughs (dont la voix rappelle celle de Genesis P Orridge, même si c’est plutot l’inverse), qui déclame des textes assez ésotériques et prise de tête, dans un esprit gourou-donneur de leçons qui personnellement ne m’impressionne guère. Peut-être parce que je n’ai encore rien lu de lui. La musique en fond est typiquement world, telle qu’on l’entendait dans les années 80, dans l’esprit « sono mondiale », et assez inoffensive comparé à d’autres production Laswell. Comme toujours avec celles-ci, on retrouve un line-up hétéroclite et bigarré, plein de grands noms qu’on aurait jamais imaginés ensemble : Burroughs le pape du cut-up déclamant sur fond de Sly Dunbar, sans parler de la présence de l’extra-terrestre météorique du hip-hop des tout débuts : Rammellzee. Ce dernier livre une performance exemplaire de fainéantise sur Equation. La sauce ne prend à aucun moment sur ce Seven Souls, et ce malgré une mise en son plutôt bien foutue et un début d’album plutôt encourageant, mais rien n’efface cette impression persistante que notre fine équipe a voulu faire un disque pour faire un disque.
note Publiée le lundi 16 août 2010
Dans le même esprit, dariev stands vous recommande...
Tom Waits
The black rider
Parce que William Burrough aime s'inviter sur des albums de tueurs...
Dashiell Hedayat
Obsolete
Une manie qui remonte à longtemps, a priori... celui-ci défonce, mais comme dit Dashiell "on l'est tous"...
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Seven souls" en ce moment.
notes
Note moyenne 1 vote
Connectez-vous ajouter une note sur "Seven souls".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Seven souls".
- taliesin › Envoyez un message privé àtaliesin
Aaah je l'aime beaucoup moi cet album, toute ma jeunesse (enfin, déjà la fin de la jeunesse ;-))
- Note donnée au disque :