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Dead Can Dance › Within the realm of a dying sun

  • 1987 • 4AD CD

cd • 8 titres

  • 1Anywhere out of the world
  • 2Windfall
  • 3In the wake of adversity
  • 4Xavier
  • 5Dawn of the iconoclast
  • 6Cantara
  • 7Summoning of the muse
  • 8Persephone (the gathering of flowers)

informations

Produit par Dead Can Dance et John A.Rivers. Enregistré par John A .Rivers et Francisco Cabeza aux studios Woodbine Street en avril et mai 1987.

line up

Lisa Gerrard, Brendan Perry

Musiciens additionnels : Alison Harling (Violon), Emlyn Singleton (Violon), Piero Gasparini (Viole), Tony Gamage (Violoncelle), Gus Ferguson (Trompette), Mark Gerrard (Trompette), Richard Avison (Trombone), John Singleton (Trombone), Andrew Claxton (Bass Trombone et Tuba), Ruth Watson (Hautbois), Peter Ulrich (Tymbales et caisse claire)

chronique

  • gothique pur

Avec ce troisième album, Dead Can Dance est entré dans la légende. Il est aujourd’hui La référence maîtresse du heavenly, il fût aussi, et reste encore, une des plus grandes figures du gothic pur. «Within the realm of a dying sun» est un instantané fascinant dans la discographie du groupe. Le seul album qui soit déjà entièrement d’ambiance acoustique classique, et encore entièrement sombre. Mis à part sur «Cantara», qui préfigure les approches plus percussives de l’album « Serpent’s egg», aucune influence orientale encore, rien que du triste, du terrible, du définitif. Chaque pièce est une lamentation douloureuse et prenante. Dès la première seconde de ce disque on comprend, tout de suite, de quoi il s’agit. Le duo fait monter son atmosphère à l’aide de cordes et nappes, lentement accumulées comme des voiles, puis une tension rythmique, cordes pincées, synthés clochettes, s’en dégage et s’installe. Les voix se plaignent et les intruments leader révèlent des surprenantes mélodies… la lointaine présence des cuivres en mélopées lugubres, la tension des pizzicati, les synthés qui tombent implacablement sur les temps et les accords comme des sentences de morts… les cloches qui résonnent, et les voix somptueuses des deux âmes de ce groupe étonnant… tout, ici, parle de larmes avec une effroyable grandeur. L’inspiration mélodique qui traverse tout l’album est tout simplement parfaite : on entend tout de suite, et on n’oublie plus. «Xavier» est un morceau d’une beauté mélodique ahurissante et démontre une très grande maîtrise de composition. On marche dans les ruines envahies par le lierres d’une vieille église perdue, on foule le sol des cimetières abandonnées. «Summoning of the muse» et son déluge de glas sinistres élève l’auditeur jusqu’au ciel le plus sombre qui soit. Car il s’agit bien, et malgré tout, d’une montée au ciel, d’un appel quasi-mystique exercée par cette musique troublante et envahissante. «Dawn of the iconoclast», ou deux minutes de génie vocal pur. Ce disque est un tournant dans l’histoire du mouvement musical auquel il appartient : il l’a totalement bouleversée. C’est ce qui vous attend aussi.

note       Publiée le samedi 27 avril 2002

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Thirdeye Envoyez un message privé àThirdeye

Les aprioris sont tenaces parfois et pourtant tellement envoûtant ce disque...

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moky99 Envoyez un message privé àmoky99

Quel chef d'oeuvre absolu que cet album ; j'aime tout particulièrement "In the wake of adversity". Et je viens de me rendre compte que le fameux hit techno "Papua New Guinea" de Future Sound of London (1991) utilisait comme sample une partie du morceau "Dawn of the iconoclast"...

Message édité le 29-08-2021 à 19:56 par moky99

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Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Dévasté, même.

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Tu m'as l'air en vérité rongé par la honte.

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Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Un peu honteux de le dire mais c'est ici que DCD commence à me perdre. Si ce n'était pour les deux fabuleux derniers titres (même si "Summoning of the Muse" me donne l'envie absurde de me déguiser en Sainte Thérèse d'Avila), ce disque est à la limite de m'ennuyer au-delà de sa beauté. "Xavier', je sais que c'est sublime sauf que je trouve ça juste joli mais pas sublime. "Dawn of The Iconoclast", le truc qui vous fait prendre un billet d'avion direction Samarcande pour s'acheter un bouclier et une cotte de mailles.

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