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Ultravox › Systems of romance

cd • 12 titres

  • 1Slow motion
  • 2I can't stay long
  • 3Someone else's clothes
  • 4Blue light
  • 5Some of them
  • 6Quite men
  • 7Dislocation
  • 8Maximum acceleration
  • 9When you walk through me
  • 10Just for a moment
  • 11Cross fade
  • 12Quiet men (full version)

informations

Produit par Ultravox, Conny Plank et David Hutchins

line up

Warren Cann (batterie, chœurs, programmation), Chris Cross (basse, chœurs), Billy Currie (clavier, synthés), John Foxx (chant), Robin Simon (guitare)

chronique

Ce troisième album a un goût particulier dans la discographie d'Ultravox et constitue un pivot dans leur carrière. Au niveau interne, il voit l'arrivée d'un nouveau guitariste (Stevie Shears ayant été viré), Robin Simon, qui ne jouera d'ailleurs que sur ce disque mais surtout, il sera le dernier enregistré avec John Foxx ; ce dernier, las d'être dans un groupe, s'en ira en bons termes optant pour une carrière solo. Musicalement, il marque le dernier sursaut des influences glam ou de l'explosion des sonorités synthétiques selon le point de vue que l'on choisit. Le travail sur les synthétiseurs amorcé depuis belle lurette a été poussé plus loin encore et leur présence est désormais un élément incontournable même si plusieurs morceaux restent basés sur les arrangements guitare/basse/batterie ('Some of them', 'Slow motion'). Pas de doute pourtant, l'option électronique gagne du terrain de manière irréversible ; 'Quiet men' par exemple, comme 'Hiroshima mon amour' un an auparavant, abandonne la batterie au profit d'une boîte, et les sonorités claires distillées par les claviers ont ce grain typique de l'époque (à venir) la plus new wave d'Ultravox. Pareil pour 'Dislocation' et 'Just for a moment' qui vont plus loin en créant les percussions à partir de synthés analogiques ; le premier, particulièrement réussi et sombre, sera d'ailleurs repris par les Italiens de Limbo ; le second, très religieux de par son ambiance à base d'orgues et le chant, n'est pas sans préfigurer fortement 'Vienna' deux ans plus tard. 'Systems of romance', tout comme ses prédécesseurs, recevra un accueil mitigé ; il faut dire qu'il souffre de cette dualité non résolue entre des pièces efficaces mais typiques du son glam punk des débuts, une certaine fougue en moins, et le besoin d'expérimenter dans une veine plus froide axée sur la machine. Ne vous y trompez pas, il contient de magnifiques pièces ('Dislocation' notamment) mais on sent John Foxx moins à l'aise dans un registre que Midge Ure saura mieux rentabiliser, quant aux arrangements synthétiques, s'ils sont bons, ils ne sont pas encore maîtrisés totalement (malgré la présence de Conny Plank à la production). 'Systems of romance' clôt ainsi une période mais en préfigure une nouvelle également pleine de promesses...

note       Publiée le dimanche 13 juin 2010

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    commentaires

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    mangetout Envoyez un message privé àmangetout

    hé hé ellington, loin de moi l'idée de vouloir réhabiliter les 80's et qui plus est nous sommes en 1978 ici, il y a à boire et manger dans cette affaire : Ultravox certes mais Def Leppard aussi hein ?

    Et bien moi en grand fan (j'utilise rarement le mot) de l'Ultravox de Midge Ure je prends ce "System of romance" comme le premier jalon d'une riche production à venir (cf. l'Ultravox sous le joug de Ure ou le Foxx en solo), ce disque est étonnant car on retrouve en filigrane ce qui va arriver deux ans plus tard avec "Vienna" et "Metamatic" en écoutant notamment un morceau comme "Slow motion". Il faudrait s'interroger sur la place (grande d'après moi) qu'avait dans le groupe le claviériste et violoniste Billy Currie, le même fait partie du projet Visage qui vient juste de naître en cette année 1978 et composera plus tard leur énorme tube "Fade to grey" initialement composé pour Gary Numan avec lequel il jouait aussi.

    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
    avatar

    LOL. c'est vrai t'as raison, 15 ans de revival, c'est pas assez, encore... ;-)

    ellington Envoyez un message privé àellington

    mangetout , arrete de bouder et reviens bosser sur la réhabilitation des 80 's . C'est un énorme chantier et on a besoin de tout le monde !

    nicola Envoyez un message privé ànicola

    Moyen en effet, celui-ci. C’est toujours dur, un album de transition.

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    Møjo Envoyez un message privé àMøjo

    Je n'en ai vraiment pas retenu grand chose de celui-ci. Gageons qu'il permet de reprendre son souffle avant le raz-de-marée new romantic qui arrive.

    Note donnée au disque :