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Eberhard Weber › Chorus

  • 1985 • Ecm 1288 • 1 CD

cd • 6 titres • 40:28 min

  • 1Chorus part I 7:37
  • 2Chorus part II 5:38
  • 3Chorus part III & IV 7:52
  • 4Chorus part V 3:26
  • 5Chorus part VI 7:38
  • 6Chorus part VII 8:17

informations

Tonstudio Bauer, Ludwigsburg, Allemagne, septembre 1984

line up

Jan Garbarek (saxophones soprano et ténor), Eberhard Weber (basse, synthétiseur), Manfred Hoffbauer (clarinette, flûte), Martin Künstner (haut bois, english horn), Ralf-R. Hübner (batterie)

chronique

Une certaine barrière psychologique est franchie car, en dépit des dispositions de façade qu'il prendra pour enrober la présentation de ses disques à venir, Eberhard Weber s'engage désormais sur une voie solitaire, dont la quête éperdue mènera vers plus en plus d'isolement. Pour sa musique, Weber ne ressent plus le besoin de se payer les services d'un clavieriste digne de ce nom. Exit donc le pourtant brillant Rainer Brüninghaus qui avait survolé ses premiers enregistrements. Dans un cheminement similaire à celui de Terje Rypdal ou de John Surman, arrivés chacun, à des périodes différentes, plus ou moins aux mêmes conclusions, Eberhard Weber expérimente donc l'autonomie en prenant seul en charge les parties de synthétiseur, nécessaire à la mise en place de drones, de nappes ou tout autre effet de basse profonde qui serviront d'écran large au film qui y sera projeté. Il y a une chose pourtant dont le bassiste ne pourra pas se passer, c'est l'élément air, celui par qui le souffle lyrique pourra s'exprimer et ainsi faire la différence. Sur "Chorus", ce sont ses compatriotes allemand Manfred Hoffbauer, à la clarinette, et Martin Künstner, haut bois, qui l'accompagnent. Mais on retiendra avant tout la participation plus qu'active au soprano et au ténor de l'omniprésent Jan Garbarek, autre esthète aux desseins glacés, figure incontournable du label, capable de souffler le chaud comme le froid. À partir de là, je dirais que l'appréciation de "Chorus" dépendra essentiellement de notre indifférence ou non face à l'art du norvégien. L'absolu dépouillement dans lequel nous plonge Eberhard Weber revient à dérouler le tapis rouge à Garbarek qui a désormais tout l'espace pour venir illuminer de sa lumière blafarde des compositions qui ont tout du pis aller. L'enchaînement quasi systématique des morceaux n'aide en rien à briser la monotonie ambiante déjà bien installée, le peu de vie insufflée au disque se retrouvant concentré sur "Chorus III & IV", là où "Chorus V", lui, apparaît comme carrément inutile.

note       Publiée le samedi 24 avril 2010

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