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Anenzephalia › Fragments Of Demise

  • 1993 • RRRecords RRR 087 • 1 LP 33 tours

vinyl 33t • 9 titres • 46:38 min

  • 1Cuesta Del Plomo1:16
  • 2Successive Torture5:48
  • 3Megalomaniac16:15
  • 4Transcendental Suffering4:07
  • 5Megalomaniac24:38
  • 6Meat Grinder2:15
  • 7Noordgesig (Live)6:25
  • 8What Are They For?7:31
  • 9Ashen Town8:23

informations

line up

B/Moloch

chronique

Il aura fallu attendre près de deux ans après le séminal «Lyse» pour se mettre sous la dent le premier album d'Anenzephalia, sorti cette fois-ci sur RRRecords. Fut-ce à la hauteur de l'attente?... La réponse dans quelques lignes. Premier contact avec l'objet: la pochette. Sobre, elle met en valeur une photographie de guerre témoignant des massacres proférés en 1978 par la garde nationale du Nicaragua. D'une victime littéralement dépecée, il ne reste plus que les jambes, le bassin et la colonne vertébrale, entièrement dénudée. Macabre. On sent qu'on va passer un sale quart d'heure. La musique démarre: un son étouffé, légèrement saturé, nous entoure. On monte le volume pour en prendre plein la tronche. Une ambiance de plomb phagocyte l'espace sonore. On oublie tout espoir d'une quelconque trace d'humour ou d'auto-dérision chez Anenzephalia; il ne subsiste de leur vocabulaire que le dégoût, comme sur «Successive Torture», abominable trame mécanique noyée dans la mare de sang de son feedback. On pense aux morceaux les plus calmes de Genocide Organ, à Ain Soph parfois. Pourtant, au fur et à mesure que l'on parcourt ce menu des horreurs a-t-on l'impression d'un pétard mouillé, d'une machine qui ne démarre jamais. Ainsi de «Magalomaniac1» et ses samples déformés sur fond de rythme sourd, ou de «Noordgesig» où il ne se passe rien. L'ennui finit par prendre place, quand il ne s'agit pas de consternation comme sur «Transcendental Suffering», où un orgue incongru voulant semer un climat solennel ne parvient à récolter qu'un pathos lourdingue... on croit revivre les plus laborieux moments des Joyaux de la Princesse, c'est dire. Peine perdue enfin pour «What are they for?» qui tente avec sa harangue au haut-parleur de nous sortir de notre léthargie. En somme, et à moins que vous n'y soyez forcé, nul besoin pour vous de vous pencher sur ce décevant passage à vide.

note       Publiée le dimanche 4 avril 2010

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    p2h Envoyez un message privé àp2h

    mon préféré de la discographie reste le "self titled" Anenzephalia, tant au niveau de la qualité de son que de la qualité des compos. Certes Fragments Of Demise est peu représentatif du heavy electronic mais je le trouve loin d'être mauvais et je ne pense pas qu'il coute près de 80 euros d'occaz juste pr être estampillé du nom "Anenzephalia"

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    VL Envoyez un message privé àVL
    avatar

    on est en divergence sur LJDLP, c'est très net, mais peu importe, car ma position n'est pas qu'une simple question de goût : il faut aussi mettre cet objet en regard de la discographie du groupe, et de ce que peut être par ailleurs le heavy electronics. Et là on sait qu'on tient un album relativement faible.

    p2h Envoyez un message privé àp2h

    Ne pas se fier à la chronique ! Ce disque est excellent. Et c'est quoi "les plus laborieux moments" de LJDLP ??? Si on parle des débuts comme "aux petits enfants de france" par exemple c'est tout aussi excellent question de gouts...

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