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Deep Purple › California jamming - Live at the Ontario Speedway, April 1974

cd • 6 titres • 73:37 min

  • 1Burn06:21
  • 2Might just take your life04:41
  • 3Mistreated10:13
  • 4Smoke on the water08:26
  • 5You fool no one / The mule18:42
  • 6Space truckin'25:13

informations

Enregistré live le 6 avril 1974 à l'Ontario Speedway

line up

Ritchie Blackmore (guitares), David Coverdale (chant), Glenn Hughes (chant, basse), Jon Lord (claviers), Ian Paice (batterie)

chronique

Beaucoup d'entre vous doivent se demander pourquoi je continue d'acheter (parce que oui, je les achète) tous ces albums live plus ou moins dispensables que certains groupes n'hésitent pas à sortir par camions entiers. Je peux très bien comprendre votre interrogation. Je ne suis pas totalement fou et en tout cas pas riche au point de pouvoir m'acheter tout ce qui sort sans effectuer une petite sélection. Non, rien de tout cela. Deep Purple n'est pourtant pas le groupe que j'adore au-delà de tous les autres. Simplement, je suis totalement passionné par la musique que j'aime, je suis aussi collectionneur et par-dessus tout, je suis très curieux dans les domaines que j'affectionne. Alors oui, dans tous ces différents live qui sortent (surtout en ce qui concerne Deep Purple), peu vont véritablement avoir de l'intérêt, mais il reste toujours quelques pépites. Et rien que pour cela, je veux découvrir ce qui se cache derrière ces sorties. Et ce "California jamming" fait clairement partie de ces quelques pépites. Nous sommes ici en 1974, pour la seule édition de l'énorme festival du California Jam sur le circuit automobile de l'Ontario Speedway en Californie où se sont pressés plus de 200.000 fans pour acclamer les pointures que sont, entre autres, Black Sabbath, Emerson, Lake & Palmer, les Eagles et donc ici, en tête d'affiche Deep Purple. Il s'agit sans aucun doute de la meilleure performance du Deep Purple Mk.III avec David Coverdale et Glenn Hughes au chant. Ca avait pourtant mal commencé avec un "Burn" manquant d'énergie et une production faiblarde (on entend beaucoup trop le public au début du concert), mais dès "Might just take your life", les choses rentrent dans l'ordre. Et alors ce "Mistreated", quelle claque ! David Coverdale est absolument magistral ici, l'intensité est telle qu'elle n'a rien à envier au fablueux "Made in japan" du Mk.II. Le groove est à son paroxysme et ce style à la fois bluesy et 70's montre véritablement un groupe et une formation au sommet de son art. Les morceaux sont très long, plus de 25 minutes même pour "Space truckin'", mais à aucun moment l'intensité ne baisse. Les solos à rallonge de Ritchie Blackmore passent très bien, pas d'overdose technico-imbuvable, juste de très bons solos inventifs et mélodiques. Même un "Smoke on the water" entendu et ré-entendu 100 fois donnant parfois la nausée tellement on en est gavé, passe ici super bien avec une énergie et une osmose rarement atteinte par le groupe. On peut bien entendu rapprocher ce live du "Made in Europe", sortie vingt ans plus tôt, mais là, je dois avouer que j'ai une légère préférence tant l'énergie et l'enthousiasme du groupe font plaisir à entendre. Voilà en tout cas ce que j'appelle un véritable enregistrement live, c'est brut, c'est chaud et c'est énergique, bref du rock n' roll. Ce "California jamming" représente pour moi le "Made in Japan" de la formation Mk.II et le deuxième live à posséder du groupe.

note       Publiée le samedi 3 avril 2010

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Ramon Envoyez un message privé àRamon

Blackmore crève l'écran...euh non, juste une caméra avant de détruire son matos, et se tire au moment où le Shérif s'apprête à l'interpeler, sacré Ritchie, faut (pas) le chatouiller quand il est de mauvaise humeur.

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