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Haikara › Haikara

  • 1972 • Rca victor LSP 10392 • 1 LP 33 tours
  • 1998 • Fazer 3984-22253-2 • 1 CD

cd • 5 titres • 44:34 min

  • 1Koyhan pojan kerjays 5:41
  • 2Luoja kutsuu 7:45
  • 3Yksi maa yksi kansa 9:33
  • 4Jaileen on meidan 10:57
  • 5Manala 10:38

informations

Finlande, 1972

line up

Vesa Lehtinen (chant, tambourin), Vesa Lattunen (chant, guitares, piano, orgue, clochettes), Harri Pystynen (flûte, saxophone ténor), Timo Vuorinen (basse), Markus Heikerö (batterie, percussions, triangle)

chronique

Replongeons nous un bref instant dans le passé pour laisser nos oreilles se faire happer par une étrange curiosité qui répond au doux nom de Haikara. Ce groupe finlandais a connu une carrière éclair mais leurs deux premiers disques valent largement la peine qu'on s'y attarde. Si vous êtes amateurs de l'exubérance psychédélique des groupes progressifs des glorieuses années soixante-dix, il est pratiquement impossible que vous ne puissiez pas tomber sous le charme de ces deux petites galettes. La première des deux, l'éponyme, est peut-être la plus impressionnante du lot tant le groupe se montre apte à ingérer toutes les influences de l'époque pour y créer son propre style. La popularité de Frank Zappa dans les contrées scandinaves était alors relativement importante. Aussi, nul surprise d'y retrouver cette même euphorie, ce même foisonnement d'idées qui mêle le sérieux et le grotesque sur la plage d'ouverture, "Koyhan Pojan Kerjays", qui, bien qu'amusante, reste sans doute la pièce la moins intéressante de l'album. Déjà, les cuivres rugissent et il apparaît tout de suite évident qu'ils vont marquer de leur empreinte indélébile ces quarante minutes et des poussières. Dit comme ça, on serait tenté de penser à Van Der Graaf Generator. Pourtant, s'il y a de ça ("Manala"), en nul endroit, on n'y décèle la même noirceur. La guitare wah-wah de "Luoja Kutsuu", sa symbiose avec le saxophone sur "Yksi Maa Yksi Kansa", qui débute pourtant comme une ritournelle à la Genesis période "Trespass", laisse poindre à l'horizon la douce folie du Gong de Daevid Allen. Et tant qu'à faire, on pourra même y retrouver par instants quelques soupçons de Soft Machine en raison des longs chorus prodigués par les souffleurs. En fait, il est bien difficile de parler d'Haikara, si ce n'est en terme élogieux. La grande force de ce premier disque réside avant tout dans la richesse des timbres utilisés (outre les cuivres ; violoncelle, trompette, percussions, basse fuzz, ... ) et la forte personnalité qui se dégage de leurs compositions allumées.

note       Publiée le vendredi 5 février 2010

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