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Mike Oldfield › The Killing Fields

  • 1984 • Virgin CDV 2328 • 1 CD

cd • 17 titres • 38:09 min

  • 1Pran's Theme0:47
  • 2Requiem For A City2:10
  • 3Evacuation5:12
  • 4Pran's Theme 21:40
  • 5Capture2:23
  • 6Execution4:47
  • 7Bad News1:11
  • 8Pran's Departure2:04
  • 9Worksite1:16
  • 10The Year Zero0:27
  • 11Blood Sucking1:18
  • 12The Year Zero 20:37
  • 13Pran's Escape/The Killing Fields3:17
  • 14The Trek2:00
  • 15The Boy's Burial/Pran Sees The Red Cross2:43
  • 16Good News1:44
  • 17Etude4:38

informations

line up

Preston Heyman (percussions orientales), Mike Oldfield (guitares, synthétiseurs et fairlight computer), Morris Pert (percussions), Eberhard Schoener (direction du Bavarian State Orchestra), Tölzer Boys Choir (chœurs et voix)

chronique

Après Tubular Bells et Space Movie, The Killing Fields est la 3ième incursion musicale de Mike Oldfield dans le monde artificiel du 7ième art. Mais contrairement au thème de l’Exorciste, The Killing Fields (La Déchirure) fut écrit et réalisé essentiellement pour s’arrimer au film de Roland Joffe. Et, tout comme le film, Oldfield livre une musique tout à fait déchirante. Si l’introduction avec Pran’s Theme laisse miroiter une musique tiède et gratuitement émouvante avec des orchestrations à faire pleurer une roche, Requiem for a City démontre qu’Oldfield veut aller bien plus loin qu’une simple musique de film. De titres en titres, Oldfield exploite la dureté, la violence, le suspense et la tendresse de la véridique histoire de Dith Pran. Avec la culture musicale Cambodgienne comme toile de fond et une utilisation massive des percussions et des flûtes de pan, Mike Oldfield tisse une trame sonore bien au-delà de son temps, avec des structures musicales qui inspireront des artistes comme Alexandre Desplats, Ian Boddy et autres. Des titres comme Evacuation, Execution et Pran’s Escape, vont plus loin que le confort du minimalisme sérielle. Oldfield tisse une nouvelle approche avec des structures hachurées et spasmodiques qui prédominent dans une ambiance très représentative des images de Joffe. Malgré de superbes mélodies, dont la plus que belle Etude, The Killing Fields reste un album difficile à apprivoiser car il dépeint à merveille les hantises et angoisses de Pran qui lutte à chaque instant pour sa survie. Une lutte dont les émotions sont finement décortiquées et mises en musique par un Oldfield décapant qui n’a pas peur de sortir de sa coquille commerciale des dernières années, faisant de The Killing Fields un album intense avec de superbes orchestrations empreintes de déchirures. Bien que The Killing Fields ne soit pas très représentatif des œuvres du multi instrumentaliste Anglais, ça demeure un très bel album. Car au-delà d’une musique plus que poétique, Oldfield démontre plus que jamais son étonnante vision et sa conception musicale à travers la loupe d’un étranger, tout en se distançant de son propre style.

note       Publiée le mercredi 27 janvier 2010

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    Alfred le Pingouin Envoyez un message privé àAlfred le Pingouin

    Le seul disque Gutsien que ma mère aime!

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    ForceMajeure Envoyez un message privé àForceMajeure

    Etude est un morceau magnifique comme tu l'as dit. Le reste est trop lié au film, les morceaux sont trop courts pour susciter l'adhésion et pourtant il y a quelques mélodies qui marquent...

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