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Evangelista › Prince of Truth

cd • 7 titres • 43:57 min

  • 1The Slayer 7:34
  • 2Tremble dragonfly 6:18
  • 3I lay there in front of me covered in ice 5:05
  • 4You are a jaguar 4:02
  • 5Iris didn't spell 7:05
  • 6Crack teeth 4:15
  • 7On the captain's side 9:38

informations

Montréal, Québec, 2009

http://www.evangelistasounds.com/

line up

Ezra Buchla (violon), Carla Bozulich (basse, guitare, chimes, batterie, electronica, chant), Dominic Cramp (orgue, piano, claviers, accordéon, basse, bruitage), Shahzad Ismaily (guitare acoustique, batterie), Ches Smith (batterie, percussions), Nels Cline (guitare), Lisa Gamble (piano, scie musicale), Nadia Moss (claviers), Jessica Catron (violoncelle, voix), Andrea Serrapiglio (violoncelle), Devin Hoff (contrebasse), Thierry Amar (contrebasse)

chronique

Intrônisés chef de file du courant post rock qui allait bien assez tôt laminer la planète, Godspeed You Black Emperor ! ne fut pas, en fin de compte, le nouveau messie tant attendu. Juste le temps de nous délivrer son message et il est reparti au plus haut des cieux sans passer par la case crucifixion. Quoi que. Aujourd’hui, Efrim Menuck veille à rester le plus éloigné possible de l’effervescence médiatique et continue son travail en produisant nombre de nouvelles publications du label Constellation dont l’image et l’esthétique se sont un peu éparpillés depuis. Dernier travail en date : le second disque des américains d’Evangelista. Comme ce fut déjà le cas pour "Hello, Voyager", "Prince of Truth" n’est pas le genre d’album qui se dompte facilement. Que du contraire. L’ex-chanteuse des Geraldine Fibbers nous prend par la main pour nous guider à travers un paysage en carton pâte où tout n’est qu’illusion ; un ciel en décomposition, des essais couleurs entre ocre et pourpre qui donnent à l’eau une consistance poisseuse, une atmosphère dense et fébrile, déchirée par le vol de mouettes goudronnées dont le chant s’apparente à celui de violons agonisants. Tout n’est que trouble et instabilité dans cet univers hors du commun écrit avec les tripes et qui en charrie encore la forte odeur. Rien de bien réjouissant me direz vous. Précisément. Dans ses passages les plus remués comme "The Slayer" ou "You Are A Jaguar", musique et chant vont au bout d’eux-mêmes, au bord de la rupture, comme si leur vie en dépendait, mûs par cette urgence qui rend chaque seconde de nos vies et, à fortiori, la leur si précieuses. Dans ses plages les plus apaisées, parmi lesquelless nous citerons "Tremble Dragonfly" ou encore "I Lay There in from me Covered in Ice", la tension reste palpable, parfois à la limite du supportable. "Prince of Truth" prend le parti d'aller porter plus loin la logique destructrice de "Hello, Voyager", avec toujours ce sentiment d'extrême désolation et de déchirement, porté cette fois par une force virile autrement plus percutante. Ainsi, Evangelista nous gratifie donc d'un album à la noirceur indolente, profondément perturbant, totalement délectable. Le malaise qu'il inspire en fait un prétendant sérieux au titre d'un des meilleurs disques de l'année 2009.

note       Publiée le samedi 9 janvier 2010

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    commentaires

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    obiwanagain Envoyez un message privé àobiwanagain

    Voix mal utlisée, manque de verite, trop superficiel et aucune idee melodique

    cyprine Envoyez un message privé àcyprine

    Super agacée par les trop nombreux moments où cet album se la joue poétesse habitée à la con.

    Note donnée au disque :