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Eskaton › Fiction

cd • 14 titres • 67:10 min

  • 1FX 6:37
  • 2Les deux trucs 4:10
  • 3Automute 4:46
  • 4Simplicius 6:56
  • 5La danse des feux 4:06
  • 6La mort de Tristan 4:30
  • 7Le cinema 3:29
  • 8Plus et moins 3:39
  • 9Paranthèse 2:09
  • 10Le musicien bonus [4:39]
  • 11Marcel bonus [4:33]
  • 12Le chant bonus [4:14]
  • 13Le bruit bonus [4:20]
  • 14Le cri bonus [9:02]

informations

France, 1982

line up

André Bernardi (basse), Paule Kleynnaert (chant), Gérard Konig (batterie), Gilles Rozenberg (guitare, orgue, synthétiseur), Marc Rozenberg (chant, piano, synthétiseur), Amara Tahir (chant)

chronique

Comme cela arrive quelque fois, la ressortie au format cd d'un vieux trente-trois tours ne se fait pas sans mal. On ne va pas cracher dans la soupe : je tiens à adresser publiquement mes remerciements au label Soleil Zeuhl grâce à qui il nous est désormais possible d'enfin écouter "Fiction". Seulement, et même si le livret nous invite cordialement à reprogrammer notre lecteur afin d'écouter l'album tel qu'il fut conçu au départ, l'ordre des plages a été complètement remanié par rapport à l'édition originale. Et si on compte les nombreux titres bonus ici présents qui étaient en vérité destinés à figurer sur leur quatrième album jamais paru, il n'est pas exagéré de considérer cette version réactualisée de "Fiction" comme une expérience à part entière qui n'a finalement que peu de choses en commun avec le disque publié officiellement en 1983. Mais refermons cette parenthèse et attardons nous sur le contenu ; le fait que "Fiction" s'ouvre sur "FX", morceau qui à l'origine concluait le disque, trahit sans doute le dessein honorable qui tente à donner à la découverte de ce nouveau disque une certaine cohérence. En effet, "FX" partage quelques traits communs avec leurs précédentes productions. Le lien est donc naturel et la pilule moins difficile à avaler. Car on ne peut pas en dire autant des "Deux Trucs" ou, à sa suite, "Automute". Délaissant complètement le côté débauche d'énergie, on découvre un Eskaton qui a un oeuf à peler avec la société, bâtissant des chansons surréalistes préfigurant le style slam et qui ne sont pas sans rappeler Etron Fou Leloublan ! D'autres titres de l'album, comme "Le Cinéma" par exemple, voient cette nouvelle approche se mêler à leur fusion des genres. Si "Fiction" est pour le moins déconcertant, il est au moins la preuve concrète que le groupe de André Bernardi et Gerard Konig a su développer sa propre grammaire et faire évoluer la zeuhl dans des contrées que même leurs plus farouches détracteurs n'auraient pu imaginer.

note       Publiée le samedi 19 décembre 2009

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    Charles Pasqua Envoyez un message privé àCharles Pasqua

    petit grief mais qui ne veut surtout pas rabaisser la chronique ou le travail fait par Hellman concernant Eskaton (je préfère avancer à découvert) mais dire que cela préfigure le style "slam" n'est il pas se tromper personnellement je parlerai plus de reprise du sprechgesang façon Schönberg oui je sais ça fait pédant mais je pense que l'univers d'Eskaton est plus proche de ça que du slam enfin entout compte fait cet album est assez impressionnant et commence réellement à se défaire de cette influence magmaïenne collante même si on aurait pu faire pire comme ancètre sur certains morceaux comme Automute c'est presque à une fusion zeuhl/Kraftwerk qu'on assite

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