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Glenn Henriksen › Electronic Secret

  • 2008 • GHM GHM 200801 • 1 CD

cd • 10 titres • 48:55 min

  • 11 Part I 6:06
  • 22 Part II 5:08
  • 33 Part III 5:12
  • 44 Part IV 4:55
  • 55 Part V 4:17
  • 66 Part VI 4:24
  • 77 Part VII 4:32
  • 88 Part VIII 4:34
  • 99 Part IX 4:31
  • 1010 Part X 5:16

informations

Enregistré au studio G.H. Main, Norvège, en 2008

line up

Glenn Henriksen : Synthés, claviers et FX

chronique

Un vent métallique, des arpèges nerveux, une basse hésitante qui permute en une pulsation vitaminée, sur des cymbales ‘’tsitt-tsitt’’, pour se mouler en une lourde rythmique ondulante; Part I s’envole sur un synthé aux accords mielleux, enveloppé de strates qui s’entremêlent dans une brume métallo-cosmique truffée de solos fantomatiques. Voilà l’univers sonore de Glenn. Glenn! C’est Glenn Henriksen. Un musicien et un synthésiste bien connu dans les clubs branchés de la Norvège et qui est très influencé par la musique de Jean Michel Jarre. En fait, il est plus qu’influencé, c’est un émule qui donne des spectacles hauts en couleurs avec utilisation du Theremin et de lasers, tout en offrant une musique qui navigue sur les flots restants que Jarre a laisser flotter entre les périodes de Revolutions et Chronologie.
En 2008 il lance son 1ier album; Electronic Secret. Pas mauvais et bien fait, l’artiste Norvégien est par contre assez timide laissant plus de place à la mélodie qu’aux incursions cosmiques et progressives de son mentor, avec des solos biens sentis. Electronic Secret s’étire sur 10 parties qui s’emboîtent en une longue pièce et inclus quelques beaux bijoux de synth pop et de tendresse noyée dans une approche mélancolique à la Jarre et autres mélodistes de France. Chaque titre nous plonge dans les influences de Jarre; période Revolutions pour les percussions enclumées qui glanent partout et période Chronologie (Part IX), même Oxygene 7 à 13 (Part VI), pour l’approche hyper mélodieuse avec un bref soupçon d’intercales spatiales (Part II). En fait, Glenn s’inspire des premiers éléments électroniques Français avec une typique approche mélancolique comme sur Part III, avec son synthé solitaire qui chantonne sous de fines percussions légèrement enclumées. Un beau titre que l’on peut siffler sous la pluie et qui est d’une surprenante tendresse, où je verrais bien Enigma s’y vocaliser, tout comme sur le sulfureux et très beau Part VIII. Part IV pourrait fort bien se retrouver sur Oxygene, ainsi que Part VI, tant la structure musicale est ressemblante. Chaque titre exploite les approches commerciales et mélodieuses de Jarre, tout en laissant de côté les explorations cosmiques et progressives de ce dernier.
Comme 1ier album, Glenn étale toutes ses influences, dont certaines très contemporaines comme Dom F Scab sur X, avec une approche sobre et très mélodieuse. Un bel album qui ne révolutionne pas le genre, mais qui nous entraîne vers les sentes rythmées et dansantes d’une MÉ vivante qui visite les harmonies de Jarre, Yanni (Part V) et Vangelis (Part VII). On peut facilement conclure que Glenn est à la musique de Jarre ce qu’Arc est à Tangerine Dream.

note       Publiée le mercredi 18 novembre 2009

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