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Bernays Propaganda › Happiness machines

cd • 9 titres

  • 1Kill me !
  • 2Are you enjoying being in your own accompaniment ?
  • 3Safe left
  • 4A day before I disappear
  • 5Everything will fall apart
  • 6I don't want to know
  • 7Anonymous enemy, Homo or sapiens
  • 8Yuppie dream
  • 9No translation

extraits vidéo

informations

Enterprise Studio, octobre-décembre 2008

line up

Kristina Gorovska (chant), Vasko Atanasoski (guitare), Dzano Kuc (batterie), Sasa Pavlovic (basse)

chronique

Edward Louis Bernays, né en Autriche en 1891 et mort à 103 ans aux USA en 1995, est considéré comme le père de la propagande. S'inspirant des idées de son oncle maternel Sigmund Freud ainsi que celles de Wilfred Trotter sur la psychologie de masse, il développe des théories utilisant l'analyse du subconscient pour manipuler l'opinion publique. Selon lui, une foule n'est pas pensante, seules des pulsions inconscientes s'expriment; il mettra au point la communication de grandes firmes comme Philipp Morris, travaillant notamment à inciter les femmes à fumer. Il aidera également diverses personnalités publiques à vendre leur image car selon lui, une minorité doit détenir le pouvoir 'démocratique' et la masse doit être modelée pour l'accepter. Il publiera notamment l'ouvrage 'Propaganda' dont se sert ce groupe originaire de Macédoine citant dans ses influences tant l'anarchisme, que l'idéologie straight edge, sans oublier des formations comme Crass, Joy Division, Fugazi ou Gang of four. Musicalement, c'est à ces derniers que l'on songe, ainsi qu'aux Allemands de Asmodi Bizarr. La batterie prédomine de par une frappe sèche et précise, très en caisse claire; la basse assure son rôle sans lourdeur surdéveloppée, quant aux parties de guitare, elles se révèlent plutôt dépouillées bien qu'incisives. L'autre élément dominant est le chant de Kristina, assuré sans être rageur; on sent en Bernays Propaganda le combo très marqué par une philosophie punk engagée mais qui ne veut pas jouer du punk rock. Voilà qu'entre en jeu le goût pour la cold wave, froide mais rythmée. Les compositions dégagent ce feeling épiletique, presque funky mais version glaciale dont se sont inspirés tant de musiciens; ajoutez une pincée de post punk goth et nous y voilà...Kristina chante dans sa langue mais les textes (plutôt critiques) sont proposés en anglais et accompagnés d'un livret de ce que je suppose être un extrait de la philosophie de la manipulation de Edward Bernays. Bel essai pour ces Macédoniens qui ont su reprendre à leur compte un certain état d'esprit tant militant que musical, même si le manque de mélodie forte fait que je n'écouterais pas 'Happiness machines' tous les jours.

note       Publiée le mardi 20 octobre 2009

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