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Renaissance › Novella

cd • 5 titres • 40:10 min

  • 1Can you hear me ? 13:38
  • 2The sisters 7:11
  • 3Midas man 5:42
  • 4The captive heart 4:12
  • 5Touching once (is so hard to keep) 9:27

informations

Angleterre, novembre 1976

line up

Jon Camp (basse, pédales, guitare acoustique, choeurs), Michael Dunford (guitare acoustique, chant), Annie Haslam (chant), Richard Hewson (orchestration), Terrence Sullivan (batterie, percussions, choeurs), John Tout (claviers, choeurs)

chronique

Renaissance va entamer sa lente descente dans les affres de la création, bien que cet album et celui qui suivra sont encore perçus par les fans comme d'importantes pièces de leur catalogue. Et au regard de ce qu'ils commettront de manière éparse dans les décennies à venir, pareil constat semble aller de soi. Pourtant, pas de retournement de veste incongru ou d'impardonnable erreur à signaler dans le cas présent. Alors qu'est-ce qui fait que ce "Novella" est quand même un cran en dessous de ces prédécesseurs ? Eh bien peut-être tout simplement parce qu'il arrive après ceux-ci et que le groupe semble être passé en pilotage automatique, alignant des titres frisant la redondance tant au niveau des thèmes que des atmosphères. Après avoir poussé jusqu'au bout leur logique sur l'imposant "Scheherazade and Other Stories", il était difficile voire impossible de prétendre gravir des paliers supplémentaires. Renaissance a toujours su être raisonnable. Mais cette incroyable force trahit aujourd'hui la faille d'un système à l'équilibre précaire. Un peu à l'image de "Ashes Are Burning", il plane sur "Novella" une ambiance cotonneuse, tout en retenue, qui invite à l'écoute religieuse, à la lumière vascillante d'une bougie. Elle peut se confondre parfois aussi avec une certaine forme de monotonie. Le grand piano y cède peu à peu sa place à d'autres redoutables concurrents : d'abord la guitare classique sur l'hispanique "The Sisters" mais surtout les synthétiseurs qui prennent un malin plaisir à mener à la baguette les pièces de résistances que sont "Can You Hear Me ?" et "Touching Once", les mêmes qui bénéficient d'une plus large orchestration sous la houlette de Richard Hewson. Automnal comme peut l'être le "Wind & Wuthering" de Genesis, "Novella" est sans conteste le plus délicat et le plus romantique des albums enregistré par le groupe. Mais son manque d'inspiration tout relatif le ramène à des strates plus modestes, du niveau de The Enid ou d'un "Going For The One" de Yes qu'on aurait amputé de son "Awaken".

note       Publiée le samedi 5 septembre 2009

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    Thierry Marie Envoyez un message privé àThierry Marie

    Nonobstant, les 5 boules sont un peu de la provocation... Mais il est nombre d'oeuvres mineures qui peuvent nous procurer un plaisir régulier et indéfectible... Les grands chefs d'oeuvre sont trop exigeants pour être "consommés" quotidiennement...

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    Thierry Marie Envoyez un message privé àThierry Marie

    Là, une fois de plus, je m'inscris en faux. "Novella" est, pour moi, l'album de Renaissance parfait. Bien sûr, ce n'est pas un groupe majeur du prog, bien sûr leur mélange d'influences classiques, folks voire jazzy n'est que trop souvent entaché de mièvrerie, mais cet album, à l'image de "The Sisters", est... je n'ose dire beau mais en tous cas fort joli, et même touchant...

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