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Morgul › Lost in the shadows grey

5 titres - 41:20 min

  • 1/ Enthroned
  • 2/ The dark infinity
  • 3/ Hunger of the immortals
  • 4/ My bride…
  • 5/ River of princess

informations

Enregistré et mixé au studio X-ray, Sapsborg. Produit par Fridtjof August Linderman et Morgul.

line up

Charmock (guitares, bass, sytnhés, vocaux), Hex (batterie)

chronique

  • black metal macabre

Ce premier album de Morgul plante tout de suite le décor. La pochette, le titre, et dès l'intro atmosphérique au piano et synthé, on comprend que le groupe cherche le visuel et le narratif. Nous voici donc convié à une série d'histoires macabres racontées en musique. La musique en question alterne entre deux grandes tendances, le black brut (parfois presque brutal) et les passages aux claviers et guitares acoustiques, sobres et réussis. A la rencontre des deux les passages black sympho sont plutôt efficaces et l'on apprécie qu'ils laissent souvent la place au black pur, car c'est un mélange rare. Cinq titres, cinq histoires racontées avec leur rythme, leurs moments forts, leurs surprises et leurs coup de théâtre. L'ambiance des passages black est parfois très prenante, surtout lorsque Charmock se décide à y intégrer les synthés. "Enthroned" alterne ainsi entre tristesse et grandiose, nuit et maléfices. La sobriété et la spontanéïté de ce premier album, relativement au genre abordé (c'est tout de même du black sympho), le rendent particulièrement attachant. Les riffs sont souvent très bons et les passages plus atmosphériques, souvent traités avec peu de moyens, y trouvent une intégrité true black assez efficace. Charmock est un bon vocaliste, investi, sombre et exigeant. Hex joue bien. La personnalité mélodique de Charmock n'est pas toutefois pas encore très établie. Bien que très inspirées les mélodies de l'album n'ont rien de particulièrement original ou différent. Mais elles sont justes et pertinentes et les harmonies des synthés font mouche. Au détour du break étrange de "The Dark infinity ", avec ses accents curieux et aux choeurs féminins, ou dans le piano qui ouvre "Hunger of the immortals", on pressent tout de même une pointe de folie. Atmosphérique mais aussi extrême et direct lorsqu'il faut, "Lost in the shadows grey" ouvre les portes du monde de Morgul. On y croise le macabre, le violent, le mélancolique, comme dans ce violon (déjà sur ce premier album) magnifique qui pleure sur "My Bride"… toutes les couleurs qui tendent vers le noir : Lost in the shadows grey…

note       Publiée le dimanche 14 avril 2002

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    commentaires

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    LordDerrick Envoyez un message privé àLordDerrick
    Je découvre cet album après tout le monde et bien je ne suis pas déçu, c'est certes très mélodique, mais bien ficelé tout ça !
    Note donnée au disque :       
    the somberlain Envoyez un message privé àthe somberlain
    tres bon album! pour les fans de dissection, réécoutez la 5 de l'album, en plein milieu il y a exactement le meme riff que dans le morceau "black horizon" de dissection - riff vers la fin du morceaux avant la reprise du riff principale du morceaux-. est-ce un clin d'oeil ou un pompage? en tut cas j'aime bien
    FAUCON-NOIR Envoyez un message privé àFAUCON-NOIR
    Alors c'est mon préféré de Morgul , et j'apprécie l'ambiance , les claviers amène de la mélancolie et le chant est destructeur . Le tout n'est en rien mainstream . Je le conseille au amateur de bon black mélodique .
    Note donnée au disque :       
    Emperor Gestahl Envoyez un message privé àEmperor Gestahl
    6/6 pour moi... l'album possède une sacrée(oops, ptet pas très approprié comme terme) ambiance, les chansons ne souffre pas de la monotonie qui envahira les disques suivants de Morgul (en tout cas Parody et sketch), et tout ceci est très très bien ficelé, bien mélodique, bien malsain, relativement propre si ma mémoire est bonne... et voilà, très très bon album!!!!!