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Biohazard › Urban discipline

cd • 13 titres • 57:54 min

  • 1Chamber spins three
  • 2Punishment
  • 3Shades of grey
  • 4Business
  • 5Black and white and red all over
  • 6Man with a promise
  • 7Disease
  • 8Urban discipline
  • 9Loss
  • 10Wrong side of the track
  • 11Mistaken identity
  • 12We're only gonna die
  • 13Tears of blood

informations

Enregistré en mai et juin 1992 aux Fun City Studios

Un titre caché est proposé après "Tears of blood", une nouvelle version de "Hold my own".

line up

Evan Seinfeld (chant, basse), Billy Graziadei (chant, guitares), Bobby Hambel (guitares), Danny Schuler (batterie)

chronique

Après un premier album éponyme "d'échauffement", les choses vraiment sérieuses commencent ici avec cet "Urban discipline". La musique s'affine, on peut même dire que les New-Yorkais ont maintenant trouvé leur son, leur style, leur voix propres, à savoir un hardcore alternant passages très rapides et parties mid-tempos lourdes avec deux types de chant bien distincts. Les compos sont bien meilleures, plus variées et maîtrisées. L'album contient ici une grande partie de leurs plus grands titres comme "Shades of grey", "Tears of blood", "Urban discipline" qui a donc donné son nom à l'album, ou encore bien entendu le monstrueux "Punishment". On a aussi droit au ré-enregistrement du meilleur titre du premier album, "Wrong side of the tracks", dans une version forcément bien plus lourde et maîtrisée. Cependant, l'album traîne aussi toute une tripotée de titres à la limite "bouche-trou" largement dispensables comme "Black and white and red all over", "Man with a promise" ou encore "Loss". Cela reste quand même au final un très bon album, amplement supérieur au prédécesseur, qui confirme bien qu'il faudra compter sur le groupe dans le futur !

note       Publiée le dimanche 7 avril 2002

chronique

Ouch ! en 1992, Biohazard décide de passer à la vitesse supérieure et de nous offrir vraisemblablement le meilleur album de sa carrière. Car c'est très simple, ce "Urban discipline" est parfait ! Varié, mélodique, agressif, que ce soit au niveau instrumental ou vocal, on ne s'ennuie jamais à l'écoute de ce disque. Tous les titres sont excellents et intelligemment disposés (désolé Nicko !) avec mention spéciale pour les "hits" "Punishment" (aux riffs géniaux), "Black and white & red all over", "Urban discipline", "Mistaken identity" (ultra violente et accrocheuse), "Tears of blood" (où comment montrer sa tristesse de façon originale). La production quant à elle, est carrément parfaite, mettant subtilement la batterie en avant. Notons d'ailleurs la magnifique prestation de Danny Schuler qui porte le niveau technique de cet album à des milles de la concurrence. C'est le genre d'album dont je ne me lasse jamais tant il respire la créativité, la détermination et vous défoule instantanément. En live, ce doit être un véritable massacre ! Au niveau textuel, le groupe ne quitte pas sa ligne directrice traitant des problèmes sociaux propres aux USA (ghettos, violence urbaine, d'où le titre d'ailleurs !). Bref, une valeur sûre qui plaira à tout amateur de musique accrocheuse qui vous fait sauter dans tous les sens !

note       Publiée le samedi 13 avril 2002

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Note moyenne        26 votes

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Thirdeye Envoyez un message privé àThirdeye

On se le remet du coup Tough Guy!

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Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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Oui, bon. Petites guitares metal hop hop.

pokemonslaughter Envoyez un message privé àpokemonslaughter
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ouais, enfin grosses guitares, sur celui-là, bof bof. d'où le côté supra hip hop avec section rythmique bien en avant.

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Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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A la réécoute, je comprends pourquoi Dwid Hellion râlait que le hardcore prenait trop d'infusion de hip hop, là les gars rappent vraiment, les rythmes sont souvent calquées sur le genre, sauf qu'ils le font avec des grosses guitares metal. Bien entrainant et frais.

vieille fessée Envoyez un message privé àvieille fessée

J'adore ce genre de vieux albums de HCNY au son old school et un poil imparfait mais qui sonne authentique comme peu de groupe du genre savent le faire. La juste dose de rap façon 80'S sur du "métal groove heavy thrash" d'époque lui aussi... Putain c'est bon, c'est ça que je veux, et c'est ça qui manque de nos jours; un truque qui pue la rue un minimum et non pas toute cette fusion "metal rap" de merde sans saveur fait par des bourges et trafiqué en studio avec plein d'effets de merde pour passer à la radio...

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