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Embryo › Bremen 1971

cd • 4 titres • 55:37 min

  • 1Try to Be 10:32
  • 2Time 10:11
  • 3Tausendfubler 8:28
  • 4Spain yes, Franco finished 26:26

informations

Gymnasium Leibnizplatz, Brême, Allemagne, 23 septembre 1971

http://www.embryo.de/

line up

Christian Burchard (batterie), Ralph Fischer (basse), Al Jones (guitare), Edgar Hofmann (violon, saxophone), Hansi Fischer (flûte)

chronique

Contrairement à l'album archive "Invisible Documents" paru en 1999 sur Disconforme en même temps que la réédition d'une grande partie de leur catalogue, "Bremen 1971" nous propose de faire connaissance avec un jeune Embryo qui n'en est alors qu'à son second disque studio. C'est précisément de la tournée promotionnelle de "Rache" dont il s'agit puisque tous les titres de cette publication Garden of Delights sont issus de l'album précité. L'occasion rêvée d'entendre comment le groupe allemand défendait ses compositions sur scène. Comme on pouvait s'y attendre, et compte tenu du bagage des musiciens, c'est sans crainte qu'ils s'embarquent dans une prise de risque toute mesurée où Embryo s'amuse à étirer des thèmes écrits et pensés afin d'en donner des interprétations multiples et variées. "Try to Be" est cinq fois plus long que sur disque, et donne le la d'un concert enregistré par Radio Bremen, à qui on doit déjà bon nombre de redécouvertes de retransmissions radiophoniques (Soft Machine entre autres). Le groupe est chaud bouillant : il enchaîne sans discontinuer les trois premiers titres avec un égal bonheur pendant près d'une demi-heure. Le public en redemande. Le groupe donne sans compter. La deuxième partie du concert s'attarde sur l'interprétation de "Spain yes, Franco finished", à présent deux fois plus long que sur disque. Soit une nouvelle demi-heure de digressions en tous genres à l'énergie toujours aussi hautement communicative. Quelques remarques tout de même qui abondent dans ce sens : en l'absence de claviers, la musique d'Embryo revêt un aspect plus hargneux. Le duo Hofmann/Fischer, respectivement au saxophone et à la flûte, donnant lieu à des échauffourées qui consolident cette lointaine parenté avec un jeune Jethro Tull qui aurait mangé du tigre. "Bremen 1971" n'est donc pas qu'une publication posthume bassement opportuniste ; elle apporte un éclairage supplémentaire et tout à fait pertinent à l'image globale de ce groupe injustement resté dans l'ombre.

note       Publiée le samedi 30 mai 2009

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    Scissor Man Envoyez un message privé àScissor Man

    "Bremen 1971" n'est donc pas qu'une publication posthume bassement opportuniste ; elle apporte un éclairage supplémentaire et tout à fait pertinent à l'image globale de ce groupe injustement resté dans l'ombre.

    Comme tes chroniques Hellman.