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Embryo › La Blama Sparozzi

cd • 10 titres • 44:34 min • cd 1

  • 1Albart 4:18
  • 2Reportage 6:53
  • 3Xingu 1:37
  • 4La blama sparozzi 6:58
  • 5Jay 1:26
  • 6Computer killer 2:52
  • 7Cimbalero 2:52
  • 8Zapata pasteta 7:23
  • 9Kehlig selig 7:44
  • 10Duo 2:31

cd • 12 titres • 62:43 min • cd 2

  • 1Mundbogen 9 4:29
  • 2El moro 6:23
  • 3Fun Bahia 7:35
  • 4Auf gottes auge wachts kein gras 4:40
  • 5Evas zimmer 0:47
  • 6Nigeria, Karnataka 4:41
  • 7Pia pia 5:31
  • 8Wasserader 6:09
  • 9Egypt straat 3:58
  • 10Grace 1:35
  • 11Cimbaleros 11:05
  • 12Salem salah 5:50

informations

Munich, Allemagne, Kaboul, Afghanistan et Le Caire, Egypte, avril 1979 - septembre 1982

http://www.embryo.de/

line up

Christian Burchard (batterie, percussions, marimba, vibraphone, xylophone, darbuka, piano, orgue, bandes magnétiques, guitare, chant), Ulli Bassenge (basse,chant), Roman Bunka (guitare, oud, basse, synthétiseur, percussions, batterie, chant), Edgar Hofmann (violon, shinai, saxophone soprano, clarinette), Sehnap Eizard (chant, percussions), Muhammed Hilal (claviers), Wilfried Grotens (trompette), Werner Aldinger (tuba, chant), Ibrahim (sälemeia), Abdul Jabar (tula), Chris Karrer (guitare), Gerald Luciano (basse, percussions, chant), Abdul Madjid (tambura), Schamsdin Masrur (dotar, voix), Malang Negrabi (zerbagali), Colin Offord (didgeridoo, chant), Ustad Mohammed Omar (rubab), Muraina Oyelami (percussions), Salah Ragab (piano, batterie, percussions), Machin Abdul Raschid (saranda), Ustad Salin (darbuka), Freddy Setz (batterie, percussions, casio, chant), Ramesh Shotam (dhol, mrindangam, tavil, percussion, vocoder), Micheal Wehmeyer (synthétiseur, piano, chant), Grace Youn (chant), Jay Ziehr (guitare), musiciens brésiliens (berimbau, percussions, chant)

chronique

Étonnants Embryo qui, après "Reise", enchaînent avec un second double album d'affilée fin 1982 ; j'ai nommé "La Blama Sparozzi" ! Peu de groupes se sont risqués à une entreprise aussi casse-gueule, tout bonnement non viable sur un plan strictement commercial. Mais Embryo s'en moque, c'est évident. Tout comme pour son illustre prédécesseur, Burchard préfère reculer pour mieux sauter et ainsi préparer le terrain à un album qui se doit d'être ambitieux, nourri lui aussi des nombreux voyages qui emmèneront cette fois le groupe aux confins de l'Afghanistan et au pied des pyramides de Gizeh. La barrière psychologique des années quatre-vingt a été franchie et, avec elle, celle des sons synthétiques qui, ici, répondent aux normes alors en vigueur. Ainsi, "Albart" ouvre cette nouvelle collection de chansons sur un format pop original, boîteux, étrange, où batterie électronique et synthétiseurs prennent une place importante. Après "Reise" et l'impressionnant "Life", on aurait pu croire que le groupe allemand allait s'enfoncer plus avant dans l'exploration des cultures étrangères dans un souci de mimétisme poussé à son paroxysme. Mais "La Blama Sparozzi" s'évertue à en prendre l'exact contrepied ! Même si le disque regorge lui aussi d'influences diverses, soutenu par une liste toujours aussi impressionnante de musiciens, Embryo tente cette fois de faire sien des éléments caractéristiques de la musique arabe pour l'inclure dans une musique décomplexée, peu soucieuse des critères de genres, mais désormais bien loin de l'esthétique psychédélique ou jazz (quelques exceptions tout de même avec, notamment, "Zapata Pasteta" ou "Cimbaleros" enregistré en concert à Munich). Les exemples abondent et la collision des genres est, dans l'ensemble, plutôt réussie (à titre d'exemple, "Cimbalero" ou la plage titre). Néanmoins, la relative distance avec laquelle tout cela est executé, le manque de chaleur évident induit par certains passages instrumentaux, alors modernes mais qui sonnent aujourd'hui terriblement désuets, tout cela donne une impression de fourre-tout pas toujours très cohérent, et relativement laborieux à s'enfiler d'une seule traite. Avec "La Blama Sparozzi", Embryo s'approche peut-être sans le savoir du discours plus complexe et intellectualisé tenu par quelques unes des plus importantes figures de la scène R.I.O., à commencer par les suédois Samla Mammas Manna, voire leurs compatriotes Faust. Quoi qu'il en soit, on ne peut pas enlever à "La Blama Sparozzi" la grande originalité dont il fait preuve. Un album, et un groupe, qui ne ressemblent décidément à aucun autre.

note       Publiée le samedi 30 mai 2009

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