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Return To Forever › No Mystery

cd • 9 titres • 42:51 min

  • 1Dayride 3:25
  • 2Jungle waterfall 3:03
  • 3Flight of the newborn 7:23
  • 4Sofistifunk 3:51
  • 5Excerpt from the first movement of heavy metal 2:45
  • 6No mystery 6:10
  • 7Interplay 2:15
  • 8Celebration suite part I 8:27
  • 9Celebration suite part II 5:32

informations

The Record Plant, New York, États-Unis, janvier 1975

line up

Stanley Clarke (basse, contrebasse, orgue), Chick Corea (piano, piano électrique, orgue, synthétiseur), Lenny White (batterie, percussions), Al Di Meola (guitares)

chronique

Les choses ne semblent pas s'arranger davantage à l'écoute de ce "No Mystery" qui, effectivement, assume parfaitement l'orientation prise depuis "Hymn of The Seventh Galaxy". L'incroyable adresse et l'indéfectible sens du rythme que nous devons à la paire Stanley Clarke et Lenny White font de ce nouveau Return to Forever leur album le plus funky. "Jungle Waterfall" possède même un petit côté disco ! Toute la première face se veut comme un véritable festival de rythmes sensuels et syncopés à la fois, bande son imaginaire d'un film de Blaxploitation qu'il resterait encore à tourner. Ne vous laissez pas abuser non plus par "Excerpt from The First Movement of Heavy Metal" ; il ne comblera ni vos attentes, ni vos espoirs. Puis, Return to Forever fait volte-face et surprend quand, sur sa deuxième face, le groupe finit par se souvenir qu'il était capable d'évoluer dans des eaux moins tumultueuses. "No Mystery", la plage titulaire, réintroduit la pureté de l'acoustique dans l'univers terriblement connoté d'un groupe que l'on croyait condamné à l'ascèse électrique. Chick Corea retrouve son piano, Al Di Meola laisse deviner sa grande habileté à manier la guitare classique. Même Stanley Clarke redécouvre les joies de la contrebasse, développant un jeu à l'archet qu'on ne lui connaissait pas. Mais ce sursaut d'introspection s'efface après le timide "Interplay" quand surgit la longue suite en deux parties, "Celebration", théâtral et explosif, donnant une idée assez fidèle de ce qu'auraient fait Emerson, Lake & Palmer s'ils pratiquaient la fusion latin jazz. De fait, le disque se finit bien mieux qu'il n'avait commencé ; et cette remarque n'a pas pour but de signifier que ça soulage quand ça s'arrête... "No Mystery" est un disque parfaitement schizophrène qui aurait sans doute gagné à être plus subtil dans ses choix et ses nuances.

note       Publiée le samedi 25 avril 2009

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    commentaires

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    mangetout Envoyez un message privé àmangetout

    J'adore le morceau "Sofistifunk" genre de jazz-funk mutant avec du moog qui groove dans un décors de tapisseries flashy, jouissif le truc ! Le reste n'est pas en reste...

    Je viens de lire les échanges musclés dans les commentaires, précédents le mien, entre Coltrano et le Doc (mais où sont-ils ces deux là d'ailleurs), c'est homérique et typique des dialogues de sourds et muets concernant la musique, même si ça reste plaisant à lire.

    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    vous me prévenez, quand ils recommencent à se lancer des mottes de terre et des tables de camping ?

    docteur.justice Envoyez un message privé àdocteur.justice

    desolé c'est ray gomez (guitaiste francais) sur school' day

    becj joue sur hello jeff

    Note donnée au disque :       
    ellington Envoyez un message privé àellington

    tu oublies le principal , aur . Le premier de Stanley Clarke accueille le tres grand Tony Williams , le batteur d'entre les batteurs , regalissimo.

    aur Envoyez un message privé àaur

    Les RTF, écoutez les en solo ! Les éjaculations guitaristiques du bluesy JEFF BECK sur fonds de grosse basse slappée, C sur School Days de Stanley ! Pour ceux qui aiment la guitare sanguinaire de Bill Connors, écoutez le premier album du bassiste pour COLUMBIA : "STANLEY CLARKE". C kitsch, mais çà passe la rampe & C orgiaque sans être étouffe chrétien !