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Ricochet Gathering › Trilogy

cd • 6 titres • 79:17 min

  • 1Z Dna Oceanu11:22
  • 2Wyspa14:19
  • 3Tug Of Love16:08
  • 4Tuscan Sunset11:09
  • 5Nasze Miejsce17:10
  • 6Montana09:09

informations

Toutes les pièces ont été improvisée, sans pratiques, et enregistrées en concerts.Les pièces 1 et 2 à Gomera, Espagne 2005. Les pièces 3 et 4 en Tuscany, Italie 2006. Les pièces 5 et 6 Montana, USA 2007.

Pour en connaître davantage sur les produits de Ricochet Dream et entendre des échantillons musicaux, visitez le site suivant; http://www.ricochetdream.com/

line up

Steve Schroyder (synthé), Daniel Bloom (Synthé 5 et 6), Paul Nagle (Synthé 1 et 4), Józef Skrzek, Paul Lawler (synthé) Bill Fox :Guitare Jens Zygar: Percussions électroniques Ololiuqui: Synthé 3 et 6

chronique

Trilogy est une compilation d’extraits, enregistrés lors des festivals de Ricochet Gathering des années 2005 à 2007. Fidèle à sa marque de commerce, Vic Reck et son label Ricochet Dream propose un excellent pressage et montage de ses morceaux inédits qui ont été délivrées dans un contexte d’improvisation parfois tranquille, à d’autres moments survoltés. Deux titres pour chacun des trois festivals présentés en format digipak, démontrant que l’ère du numérique téléchargeable à encore de la compétition, pour le plus grand bonheur des consommateurs.
Z Dna Oceanu décolle cette compilation avec un titre qui plane dans un milieu halieutique. Très près de Froese et Aqua, le titre dérive lentement sous un synthé plaintif, comme un sax solitaire, parmi de lourdes strates qui ourlent telles des vagues sur une structure très atonale. Wyspa est la 1ière surprise sur Trilogy. Un titre légèrement plus dynamique avec sa séquence pulsative qui bat au rythme de tam-tam tribal sur un synthé aux lourdes réverbérations circulaires. Les synthés bouclent de superbes solos dans une atmosphère clanique avec des guitares qui s’échangent les cercles plaintifs parmi des chœurs amérindiens et des effets sonores qui sortent de l’ordinaire. Une superbe pièce envoûtante qui étonne d’écoutes en écoutes. Une basse martelante initie la cadence de Tug of Love. Le rythme y est lourd et est prétexte à une abondance de solos qui vrillent en cercle sur un tempo qui gagne en lourdeur avec de fins arpèges séquencées qui scintillent sous un orage de décibels pour s’atténuent en mi-parcours. Place à une atmosphère ambiguë où les bruits étranges fusionnent sur des stries aigues, créant une atmosphère psychédélique à la Pink Floyd, avant que les lourdes pulsations initiatrices reviennent nous gruger les tympans. Un lourd titre électro-psychédélo où l’esprit de l’improvisation est largement perceptible.
Tuscan Sunset nous ramène dans les décors tribaux de Steve Roach. Strates errantes sur tam-tams pilonnant et un mellotron aux flûtes mélodieuses, accompagnée d’une fusion guitares synthés très musicales. Un bon titre, dans la lignée de Wyspa, mais en plus rythmé. À entendre Nasze Miejsce, j’ai un peu de difficulté à croire qu’il s’agisse de pure improvisation. Un long titre de 17 minutes qui débute sur des percussions canonnantes en ‘’fade in’’, ce qui me semble être une vraie batterie, avec un séquenceur en double phase créant une cadence nerveuse. La complicité entre musiciens est indéniable, car tout converge avec justesse tant au niveau du rythme que des solos. Des solos bouclés qui fusent avec force sur un titre lourdement animé qui se rapproche plus d’un rock progressif, voire électronique, que de l’électronique pur. Seules les ondes ondoyantes qui circulent, telles des serpentins sonores, pour terminer en superbe explosion synthétique nous rappellent l’atmosphère électronique. Une ambiance musicale plus près de la folie d’Ozric Tentacles que du pur TD, qui est à l’origine de ses festivals. Un gros rock prog plein d’énergie, d’accords en boucles et de complaintes synthétiques sur réverbérations lourdes et traînassantes. Juteux….Montana clôture avec des synthés légèrement symphoniques et autres aux solos vrillé sur des percussions de métal feutrés. De beaux accords mélodieux circulent parmi cette tempête sonore qui vit sur une structure au rythme funky. On sent en milieu de titre les égards de l’improvisation, mais le tout se restructure vers une finale éclatante et saisissante où solos extrêmement pointus épousent une forte élégie d’accords puissamment élevés qui se termine dans un ‘’fade out’’ rappelant que ces concerts improvisés sont des orgies musicaux qu’une poignée d’auditeurs ont la chance de contempler, mais surtout d’entendre dans toute leurs splendeurs.

note       Publiée le mardi 31 mars 2009

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