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Forseti › Jenzig

cd • 8 titres • 27:59 min

  • 1Gesang der jünglinge
  • 2Am abend
  • 3Heilige welt
  • 4Abschied
  • 5Wolfszeit
  • 6Erlkönig
  • 7Jenzig
  • 8Jenzig II

informations

Enregistré par Thomas Hansmann au Blue Key studios Erfurt en 2000.

line up

Andreas Ritter (chant, guitares, tambour, accordéon, harmonica, flûte, clavier), Daniela Metzler (flûte); Arlette Finke (chant); Melanie Köhler (chant); Thomas Hansmann (violoncelle); Stefan Trebs (cor)

chronique

  • néo-folk

Cette première petite collection de Ritter porte bien son nom. Il présente en 8 petites pièces et 25 minutes la personnalité marquée de tradition du mélancolique Forseti, ce folklore germanique à la rythmique souvent un peu martiale, et à la diction anguleuse et hachée, pétri d'une profonde nostalgie. Pour l'instant les arrangements sont simples, une ou deux guitares simplement jouées et quelques percussions... un peu de flûte par ci, un violoncelle par là, de l'accordéon, mais tout cela dans une épaisseur acoustique finalement réduite, les instruments se succédant aussi souvent qu'ils ne se superposent. Très respectable, charmant, ce disque souffre encore, malheureusement, de quelques défauts qui le condamnent à n'être qu'un essai, avant le très joli "Windzeit". Le son des guitares tout d'abord, élément essentiel dans un recueil de folk plutôt dépouillée, n'est pas très joli. Un peu plastique, sans densité, sans magie. Les mélodies d'Andreas Ritter, ensuite, qui n'atteignent pas encore ce remarquable équilibre, entre tristesse et pudeur nostalgique, qui fait de "Windzeit" un disque tout aussi hermétiquement traditionnel, qu'intime et émouvant. De "Jenzig" à "Erde" Forseti va en effet ouvrir à chaque fois un peu plus le flot de ses émotions : simplement nostalgique sur le premier, plus triste sur le second, allant jusqu'au noir dans les plus sombres recoins du troisième. Les choses, ici, sont retenues, et en n'ouvrant pas son pathos à plus de profondeur, Andreas Ritter ne parvient pas dans ses mélodies à atteindre la grâce. La joliesse oui, la nostalgie légère parfois, mais "Jenzig", entre son son un peu avorté, ses arrangements un peu frileux et sa discrétion émotionnelle sort rarement de l'agréable contemplation. La musique de Forseti étant par ailleurs baignée d'une candeur pleine, que ce soit par ce choix très littéral d'une folk allemande traditionnelle ou par le message profond de Ritter, elle marche en permanence sur le fil de la naïveté : la chute n'est pas toujours évitée sur ce "Jenzig".

note       Publiée le dimanche 8 mars 2009

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    novy_9 Envoyez un message privé ànovy_9

    J'adore ce premier opus de Forseti, c'est celui que j'écoute le plus souvent, plus brut, plus direct, plus minimaliste, mais il me convient parfaitement.

    Note donnée au disque :       
    empreznor Envoyez un message privé àempreznor

    jamais trop compris ce groupe, peut-etre avec l'aide du tigre vais-je reussir à dechiffrer leur musique.