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Nucleus › Labyrinth

cd • 6 titres • 44:10 min

  • 1Origins 2:56
  • 2Bull Dance 8:17
  • 3Ariadne 7:46
  • 4Arena 6:53
  • 5Exultation 6:01
  • 6Naxos B 12:17

informations

Phonogram Studios, Londres, Angleterre, mars 1973

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Roy Babbigton (basse), Gordon Beck (piano électrique), Ian Carr (trompette), Tony Coe (saxophone ténor, clarinette), Tony Levin (UK) (batterie), Dave MacRae (piano électrique), Brian Smith (flûte, saxophones ténor et soprano), Clive Thacker (batterie), Trevor Tomkins (percussions), Kenny Wheeler (trompette), Norma Winstone (chant), Paddy Kingsland (synthétiseur)

chronique

D'aucun voient en "Labyrinth" un faux pas dans la carrière de Nucleus. Je ne partage pas nécessairement cet avis, bien que je puisse le comprendre. Pourtant, le groupe ne manquera pas de nous surprendre encore - et pas forcément dans le bon sens du terme - à travers certaines autres de ses publications futures. Tout comme "Solar Plexus", "Labyrinth" est une commande. Le mythe du minotaure qui a inspiré l'oeuvre est peut-être un prétexte, en tout cas il est assez représentatif de la situation dans laquelle se retrouve Ian Carr, obligé de trouver des solutions de l'intérieur. Il se fait qu'ici, conscient de cette période de trouble qui secoue alors sa formation, l'anglais prend le parti de tirer profit du désavantage qui l'accable, à savoir cette difficulté chronique à pouvoir se reposer un line-up stable, nécessaire quand il s'agit d'éprouver un matériel qui doit d'abord être rodé et maîtrisé avant de pouvoir se l'approprier, et s'octroyer ainsi des libertés d'interprétation. L'option idéale serait donc de se reposer plus que jamais sur les facultés d'improvisation des musiciens enrôlés. C'est pourquoi nous ne sommes pas surpris de retrouver sur "Labyrinth" le batteur Tony Levin, rompu à ce genre d'exercice, ou la chanteuse Norma Winstone (sur "Ariadne"). Leur présence est un signe, mais loin d'être un facteur prépondérant à la réalisation de ce nouveau disque, d'autant que leur apport est finalement des plus symbolique. C'est ce côté légèrement "freeform" qui perturbe les habitués. Peut-être aussi l'absence de guitariste... Et si cet aspect légèrement aléatoire, volontairement abstrait, sciemment entretenu, transparaît sur "Origins" et dans la façon dont la grande majorité des plages amorcent leur entrée, il ne justifie pas à mon sens le procès d'intention qu'on lui érige. Je serais même presque tenté de penser le contraire ; l'effusion instrumentale tout en densité développée sur des pièces comme "Bull Dance", "Arena" ou le rampant "Naxos B", à deux batteries, avec les cuivres qui poussent et donnent de la voix, fait honneur au jazz britannique, dans ce qu'il peut avoir de plus aventureux et de plus lyrique. "Labyrinth" cultive un goût pour l'étrange qui, à coup sûr, devrait rencontrer son public.

note       Publiée le jeudi 5 mars 2009

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