Figen Han › Pisi Pisi / Haydi Bastır

Et mes seins, tu les aimes mes seins ? Evet evet evet !!! Ouais bon on s’excite, on s’excite et puis après ça fait des souvenirs… C’est devenu assez cliché que de dire qu’une certaine pop des années soixante-dix lascivement funky, suavement exotica ou psyché-minijupe évoque l’âge d’or d’une liberté sexuelle au moins vécue via les écrans d’un cinéma érotique devenu à la mode. Et puis une ligne de hanche flatteuse sur une pochette de disque, ça fait toujours recette, même si souvent le contenu musical est inversement proportionnellement bandant. Figen Han était une actrice de ces films de série B où l’intrigue étaient moins importante que la teneur en peau dénudée, surtout au niveau des boobs. Collez-la devant un micro pour sussurer quelques minauderies de chatte en chaleur et c’est plié. Avec des petits arrangement jazzy à vibraphone bien frais qu’on n’aurait pas renié dans un épisode de la Panthère Rose, ahhhh ces félines nous rendront toujours gaga, et sur la face B une mélodie et une instrumentation plus directement inspirée par la musique turque, avec encore moins de paroles parce qu’il suffit de peu pour frissonner d’excitation, et voilà un 45 tours bien branlé pour ajouter une touche sensuelle et chaude(asse) à vos petits mix personnels. Concocté par un des orchestres qui accompagne quelques-unes des grandes figures de la pop féminine d’alors (Ajda Pekkan et sa soeur Semiramis, Kâmuran Akkor, Gönül Yazzar), c’est aussi délicieux qu’anecdotique. Un one-shot bien serré, pour ne pas dire le bon coup d’un soir...