Vous êtes ici › Les groupes / artistesMJohn Martyn › Glorious Fool

John Martyn › Glorious Fool

  • 1981 • WEA 2292 53064-2 • 1 CD

cd • 11 titres • 55:19 min

  • 1Couldn't love you more 3:59
  • 2Amsterdam 5:27
  • 3Hold on my heart 4:39
  • 4Perfect hustler 4:42
  • 5Hearts and keys 7:33
  • 6Glorious fool 4:58
  • 7Never say never 4:56
  • 8Pascanel (get back home) 3:48
  • 9Didn't do that 4:20
  • 10Please fall in love with me 6:07
  • 11Don't you go 4:43

informations

Angleterre, 1981

http://www.johnmartyn.com/

line up

Eric Clapton (guitare), Phil Collins (batterie, vocoder, piano, chant), Danny Cummings (percussions), Dick Cuthell (trompette), John Martyn (chant, guitares), Max Middleton (claviers), Alan Thomson (basse)

chronique

"Glorious Fool" partage vraiment la même esthétique que "Grace and Danger". Aucun risque d'être déçu donc si vous aviez accroché à l'atmosphère de ce flegmatique flamboyant. Même si John Martyn vise une fois encore le compromis en saupoudrant son oeuvre de saveurs étrangères qui pourraient rencontrer les faveurs du grand public (les nerveux "Amsterdam", l'exotique "Perfect Hustler" ou le nerveux et exotique "Never Say Never", totalement dispensable), le britannique excelle encore et toujours au travers de ses chansons les plus posées. "Couldn't Love You More" est une belle entrée en matière, de la soul blanche de haute facture. "Hold On My Heart", dans le même registre, emporte l'adhésion à travers son refrain mémorable. L'introvertie plage titre. Enfin, le piano voix hanté de "Don't You Go" qui clôt l'album sur une note grave qui prend véritablement aux tripes. Martyn n'est ni Hammill ni Wyatt mais il possède un monde bien à lui qui partage les mêmes valeurs et les mêmes vertus que ses nobles compatriotes. La composante jazz n'est pas prête de quitter son univers, une direction garantie, au risque de vous étonner, par la présence de Phil Collins, grand admirateur de Weather Report devant l'éternel ("Didn't Do That"), qui rempile et qui s'essaye ici pour la toute première fois à la production. De fait, plus encore que sur "Grace and Danger", on reconnaîtra sa patte, comme toujours cristallisée par un jeu de batterie emblématique qu'on retrouvera en plusieurs points de l'album, et notamment sur les morceaux "Hearts and Keys" et "Please Fall in Love with Me" où la recette prend vraiment : la voix mystérieuse de Martyn planant sur une ambiance vaporeuse, rythmée par le jeu percussif tribal de Collins, au point de définir cette nouvelle esthétique pop que des gens comme Hugh Padgham finirent par imposer. Frère siamois peut-être plus ambitieux de "Grace and Danger", "Glorious Fool" est l'oeuvre la plus populaire publiée par Martyn, et dans le plus noble sens du terme.

note       Publiée le dimanche 8 février 2009

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Glorious Fool" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Glorious Fool".

    notes

    Note moyenne        1 vote

    Connectez-vous ajouter une note sur "Glorious Fool".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Glorious Fool".

    Potters field Envoyez un message privé àPotters field

    pentangle me remue pas beaucoup non plus. renbourn les 2 premiers sont tres blues, et evoluent progressivement vers la musique medievale et la folk pure. jansch ma touche un peu moins mais ça reste hautement recommendable. et mcshee, oui, quelle voix.

    Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

    Une chronique des disques solos des deux seraient intéressants. Je ne les ai pas encore scruté sur leurs oeuvre solos mais bizarrement Pentangle m'a toujours laissé de marbre alors que j'aime beaucoup la voix de McShee et que les deux en question m'ont intrigué par ailleurs.

    Potters field Envoyez un message privé àPotters field

    j'espere bien que tu vas en causer de Bert Jansch. et John Renbourn aussi, si tu veux bien.

    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
    avatar

    je ne connais pas encore très bien tout martyn... Mais faudrait parler de Bert Jansch.

    Note donnée au disque :