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Blakulla › S/t

cd • 12 titres • 58:33 min

  • 1Frigivningen1:33
  • 2Sirenernas sång6:05
  • 3Idealet3:44
  • 4De får la stå öppet tess vidare1:47
  • 5Maskinsång5:16
  • 6I solnedgången4:53
  • 7Drottningholmsmusiken2:20
  • 8Världens gång1:53
  • 9Erinran10:36
  • 10Mars7:46 [BONUS TRACK]
  • 11Linnea5:49 [BONUS TRACK]
  • 12Idolen6:41 [BONUS TRACK]

informations

Suède, 1975

line up

Dennis Lindegren (chant), Bosse Ferm (orgue, piano), Mats Öhberg (guitare), Steinar Arnasson (basse), Hannes Råstam (basse), Tomas Olsson (batterie)

chronique

Obscure formation suédoise des années soixante-dix redécouverte sur le tard, Blakulla pourrait se résumer en une seule sentence, aussi lourde de sens qu'à assumer : le Genesis de "Nursery Cryme". Entendez le seul Genesis progressif qui osait afficher un côté résolument hargneux. "The Musical Box" ou "The Return of The Giant Hogweed" sont toujours là pour l'attester, près de quarante ans plus tard ! "Frigivningen" ouvre bien l'album sur des airs de ballade folk pour guitare douze cordes, mais il ne s'agit là que d'une mise en bouche d'une minute trente à peine. L'orgue tonitruant, la guitare électrique puis le charley qui s'emballe sur "Sirenernas Sång" confirment bel et bien que, à la manière des Trettioåriga Kriget, les Blakulla ont finalement plus d'atomes crochus avec la scène hard qu'avec la scène progressive ("Maskinsång", "I Solnedgången"). En même temps, ne vous attendez pas à du Black Sabbath première période ! Blakulla présente l'avantage peu commun d'avoir fait d'un de ses défauts une de ses qualités : la production relativement sommaire de l'époque donne au disque ce petit cachet passéiste si particulier qui lui confère tout son charme, avec un son cru, direct, en phase avec cet aspect rock'n'roll assez brut dont pas mal de formations aux accointances progressives s'étaient peu à peu détachées. Autre élément important de la formule Blakulla : le chant pleinement assumé en suédois, qui en rajoute une solide couche en terme d'étrangeté. Aucune agressivité particulière à signaler de ce côté là non plus, et le décalage qui existe entre le chant de Dennis Lindegren, plutôt mélodieux, et la musique contribue aussi à en faire un moment sympathique et plaisant. Le seul album de Blakulla est plus qu'un simple album ; ils signent un beau compromis entre deux grammaires musicales auxquelles nous devons tellement.

note       Publiée le dimanche 8 février 2009

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