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Elektriktus › Electric Mind Waves

  • 1976 • PDU A 6050 • 1 LP 33 tours
  • 2004 • Ictus AMS 113 • 1 CD

9 titres - 41:31 min

  • 1/ Frequencer departure : flying at day break (7:08)
  • 2/ First wave (5:29)
  • 3/ Power hallucination (4:19)
  • 4/ Second wave (2:23)
  • 5/ Implosion (5:42)
  • 6/ Third wave (5:18)
  • 7/ Flying at sunset (3:38)
  • 8/ Frequencer arrival (3:09)
  • 9/ EBT (4:25)

informations

PDU Basilica Studios, Milan, Italie, 1975

line up

Andrea Centazzo (machinerie électronique, instrumentation)

chronique

Une question récurrente me submerge à chaque fois que je m'écoute une tranche de musique de cet accabit, c'est à dire complètement flippée, vaseuse, étrange ; est-ce que les gens qui composent ce genre de musique se mettent dans des dispositions particulières (prise de drogue notamment) ou ont-ils simplement un grain ? Et nous qui écoutons : devons nous aussi nous mettre en condition ou sommes nous capables d'apprécier ces choses sans substances artificielles ? En espérant que ces dernières ne conditionnent pas absolument la perception que nous pouvons avoir de ces musiques de l'étrange, je pense qu'en fait il n'y a pas de réponse absolue et définitive à cette question. Mais elle mérite d'être posée... non ? Avec Elektriktus, on entre de plein pied dans l'expérimentation électronique. De ces chercheurs, allemands pour la plupart, qui investissaient dans de nouveaux appareils de disques en disques. Sauf que c'est un homme seul, Andrea Centazzo, qui est derrière tout ça, ce mur de sons électroniques qui crépitent, qui grouillent, qui fourmillent, qui nous chatouillent. Stop. Il n'y a pas que des abstractions pures et dures sur ce disque. Une fois l'ambiance délétère installée, Centazzo peut aussi créer des nappes brumeuses et inquiétantes qui prennent de l'ampleur. Oui, le Tangerine Dream de "Mysterious Semblance at the Strand of Nightmares" sur "Phaedra" n'est vraiment pas loin. Sur "First Wave", "Second Wave", "Implosion" et "Flying at Sunset", il se risque à une instrumentation plus étendue, soutenue par une réelle rythmique basse/batterie qui nous replongent aussitôt dans les délires du Neu! de Klaus Dinger. Bonne idée en tout cas qu'a eu le label Ictus de rééditer cet oeuvre inédite, nous offrant même un bonus avec "EBT", toujours dans le même esprit.

note       Publiée le samedi 24 janvier 2009

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    commentaires

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    mangetout Envoyez un message privé àmangetout

    Ta curiosité est vraiment bonne conseillère, sans œillères qui plus est, ne la laisse surtout pas tomber !

    Hellman Envoyez un message privé àHellman
    avatar

    Je me laisse guider par ma curiosité mangetout. Et on en trouve des choses, dans les bacs, en chinant... ou sur la toile !

    mangetout Envoyez un message privé àmangetout

    C'est excellent tout ça mais où trouves-tu ces étrangetés Hellman, je n'ai jamais entendu parler de ce disque et Dieu sait pourtant que je suis amateur de bizarreries 70's ?
    Effectivement dès que la section rythmique se met en place nous ne sommes pas loin des territoires de Neu/La Dusseldorf/Harmonia et d'une façon générale on reste très proche des musiques pratiquées en Allemagne à cette époque là où la synthèse analogique et les traitements du son étaient injectés à très haute dose et se dire que c'est un italien qui officie derrière ses modules électroniques ne fait que renforcer l'intérêt inédit pour ce disque.

    Dun23 Envoyez un message privé àDun23

    La pochette me parle....

    Lapin Kulta Envoyez un message privé àLapin Kulta

    P*****, première fois que je vois Hellman (Helmann?) bourré. Et ça fait du bien.