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Die Krupps › 91-81 past forward

cd • 10 titres

  • 1Germaniac
  • 2The machineries of joy
  • 3Gladiators
  • 4Risk (operatic intro)
  • 5Your voice
  • 6Goldfinger
  • 72 Herzen 1 rythmus
  • 8Tod und Teufel
  • 9Wahre Arbeit, wahrer Lohn
  • 10Stahlwerksymphony

informations

line up

Jürgen Engler, Bernward Malaka, Ralf Dörper, Frank Köllges, Eva-Maria Gössling, Rüdiger Esch, Chris Lietz, Walter Jaeger, Christina Schnekenburger

chronique

Marco vous avait présenté dans sa chronique de 'I' ce qu'on pourrait qualifier de nouveau Die Krupps lorsque ces derniers ont décidé d'orienter leur son vers un mélange d'indus et de metal. J'ai décidé de vous parler de ce qui s'est passé avant et quoi de mieux pour ce faire qu'une bonne petite rétrospective que le groupe a décidé d'orienter à reculons ? C'est donc avec 'Stahlwerksymphony' qu'il faudrait débuter, une pièce instrumentale très rock indus, d'une lourdeur proche des Swans mais axée sur le son grinçante des guitares plus que de quelconques rythmes tribaux, du moins au début puisque après près de onze minutes, voilà qu'apparaissent des renforts de roulements de percussion métalliques. Cette orientation ne durera pas, dès l'année 1982 et leur second single, c'est vers quelque chose de plus EBM que se tournent Die Krupps. Un peu à l'instar de Nitzer Ebb ('Machineries of joy') et DAF, les Allemands privilégient des constructions épurées construites sur la rythmique mais avec des atmosphères froides inspirées de la minimal wave. 'Wahre Arbeit, wahre Lohn' en témoigne, suivi d'une série de morceaux tous plus efficaces les uns que les autres, que ce soit 'Tod und Teufel', l'excellent et très minimal wave '2 Herzen 1 rythmus', le non moins bon 'Goldfinger' (qui devrait ravir les fans de DAF); à l'écoute de 'Gladiators', on devine l'influence des Krupps sur des formations de la seconde génération telles que And one. Bref, une compilation sans faiblesse, qui démontre la créativité du groupe et son habileté à se renouveler sans dévier forcément de son axe philosophique.

note       Publiée le lundi 15 décembre 2008

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kranakov Envoyez un message privé àkranakov

Je continue mon exploration des débuts de Die Krupps cette fois-ci par la pente électro-anglophone de leur 12 pouces de 1985 : le bien nommé « entering the arena ». Enfin, si bien nommé ? On ne peut tout de même pas dire que le groupe a connu (malgré son effort très louable ici de réunir tous les pans de la musique à synthé de l’épique époque) le succès que ce titre laissait présager. Même débarrassé du plus gros de son accent germain, de son malaise industriel, de ses explorations EBM, de sa pop malavisée, ce gladiateur de seconde zone livre encore des morceaux de bravoure maladive qui auraient mérite bien mieux que de ne laisser que trois titres sur cette misérable compilation (bon la moitié des 6 du disque en question quand même).

kranakov Envoyez un message privé àkranakov

Découverte ces derniers jours des premiers DIE KRUPPS - hasard des rééditions...

Et effectivement leur premier LP c'est du lourd ! "Stahlwerksynfonie" soit 28 minutes d'industriel pur et dur qui s'offre même le luxe de devancer "Kollaps" de quatre mois sans rien avoir à lui envier à mon goût : percussions métalliques participatives en tête, énergie punk et saxo malade ! Mon Dieu, quel disque !

Qui dira jamais assez du bien de ce ZickZack Records qui défrichera parmi les terres les plus intéressantes des musiques ouest-allemandes de l'après punk ?

Effectivement leur deuxième parution "Wahre Arbeit - Wahrer Lohn" (un 12") s'aventurera du côté plus dansant d'un D.A.F. mais le côté über-sweat en moins.

Dommage que cette compilation ne reprenne l'intégralité d'aucun des deux car la longue deuxème face (11:30) du single rebaptisé "Lohn / Arbeit" poutre encore plus et "Stahlwerksynfonie" gagne à durer.

Solvant Envoyez un message privé àSolvant

Pour ma part j'avais bien aimé la reprise d'Arthur Brown "Fire" présente sur Paradise Now.

E. Jumbo Envoyez un message privé àE. Jumbo

Je réécoute Stahlwerksynfonie qui est en fait un EP... Bah c'est vraiment très bon, une sorte de jam de krautrock industriel hypnotique avec une basse obsédante... Par contre ça sonne pas très inédit, ça rappelle un peu le premier D.A.F., ou encore des passages de l'OST de Lost Highway (oui bizarre), mais encore autre chose mais je sais pas trop bien quoi... En tout cas c'est un groupe très sympathique même s'ils n'ont rien sorti de vraiment exceptionnel, même si le tube "To the Hilt" déboîte méchamment.

mangetout Envoyez un message privé àmangetout

Non ça c'est la seconde partie de leur carrière dans les années 90 après leur reformation avec un coté metal (on sent que Metallica les a marqué) plutôt ridicule comme tu le dis, mais leurs premiers albums sont intéressants surtout "Stahlwerksinfonie" bien industriel et noisy ou "Volle Kraft Voraus" avec le hit très DAFien "Wahre Arbeit, Wahrer Lohn".