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Wolfgang Dauner › Knirsch

  • 1972 • Mps 21 21432-2 • 1 LP 33 tours

5 titres - 44:32 min

  • 1/ The really great escape (4:08)
  • 2/ Sun (6:36)
  • 3/ Yan (12:56)
  • 4/ Tuning spread (11:03)
  • 5/ Yin (9:49)

informations

MPS Studio, Villingen, Allemagne, mars 1972

line up

Larry Coryell (guitare), Wolfgang Dauner (claviers), Günter Lenz (basse), Fred Braceful (batterie, percussions), Jon Hiseman (batterie), Richard Ketterer (effets sonores, voix)

chronique

  • fusion

Pour sa seconde publication, Et Cetera subit une drastique restructuration de personnel. Mis à part le désormais indéfectible Fred Braceful, Wolfgang Dauner ouvre les portes de son laboratoire à de nouvelles têtes, mais pas n'importe lesquelles non plus, allant même jusqu'à se passer des services du pilier Eberhard Weber dont je n'avais pas encore souligné l'apport en tout points considérable. Clairement, "Knirsch" est un album à vocation internationale. La présence de Jon Hiseman (Colosseum) et Larry Coryell (futur Eleventh House) est pour le moins explicite. Et comme si cela ne suffisait pas, c'est écrit en toutes lettres sur la pochette. On se demande bien pourquoi... En ouverture, "The Really Great Escape" ne cherche d'ailleurs pas à trahir ses intentions avec son funk maniéré, porté par le chant langoureux de Richard Ketterer. Si on a du mal à entrer dedans tout de suite, le groove qui s'installe progressivement finit tout de même par avoir raison de nous. Très vite, à l'instar de "Sun", le morceau suivant, on comprend que Et Cetera gagne en efficacité et en technique ce qu'il perd en audace et en créativité. À sa manière, "Knirsch" est aussi un album de jazz rock fusion, mais débarassé des aspérités induit par le côté artisanal des productions allemandes. Il y a bien les treize minutes de "Yan" pour tenter de nous faire mentir ; large pièce improvisée dans l'esprit de "Output" mais étendu à une formation qui comprend le double de participants. L'intention y est, le résultat probant, mais l'approche apparaît plus cérébrale qu'intuitive. "Turning Spread" confirme cette tendance en diluant ses parties improvisées dans quelque chose qui pourrait être comparé à du Emerson Lake & Palmer qui virerait blaxploitation. L'album se termine par une première version de "Yin" à paraître sur "Introducing The Eleventh House" deux ans plus tard. Sans doute l'essai le plus fusion de tout le disque. On l'aura compris, la grande qualité d'interprétation et de production de "Knirsch" restent malgré tout en deçà de son prédécesseur.

note       Publiée le dimanche 5 octobre 2008

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