Vous êtes ici › Les groupes / artistesMMeshuggah › Obzen

Meshuggah › Obzen

9 titres - 52:22 min

  • 1/ Combustion (4:08)
  • 2/ Electric red (5:51)
  • 3/ Bleed (7:21)
  • 4/ Lethargica (5:47)
  • 5/ Obzen (4:24)
  • 6/ This spiteful snake (4:52)
  • 7/ Pineal gland optics (5:12)
  • 8/ Pravus (5:10)
  • 9/ Dancers to a discordant system (9:36)

informations

Fear and Loathing Studio, Stockholm, Suède, 2007

http://www.meshuggah.net/

line up

Jens Kidman (chant), Fredrik Thordendal (guitare), Mårten Hagström (guitare), Dick Lövgren (basse), Tomas Haake (batterie)

chronique

Un peu de brutalité dans ce monde convenu. À ce titre, quoi de mieux que de s'enfiler la dernière agression sonore de la bande à Thordendal et Haake ? "Obzen" (lisez "Obscène") s'écarte singulièrement des dernières productions du groupe, les conceptuels et un peu vains "I" et "Catch Thirty Three", pour revenir à un format moins ambitieux, plus carré et direct, plus "simple" dans l'exposition (si chose pareille est possible) sans pour autant renier ce qui est devenu leur signature. On le sait, la recette est éprouvée. Toujours imitée, jamais égalée. Au grand dam de certains, c'était pourtant la meilleure chose que Meshuggah pouvait faire : inutile de se voiler la face plus longuement, le groupe tournait en rond depuis "Nothing" et devait impérativement abandonner l'idée de surenchère. Dont acte. Pourquoi changer une formule qui marche ? On ne va pas demander à Meshuggah de faire du Metallica, d'autant que Metallica ne parvient même plus à être lui-même depuis plus d'une quinzaine d'années... Nos athlètes du métal se livrent donc à une course de fond dont personne ne ressortira vivant. "Combustion" ne fait pas dans la dentelle et bourre dans le tas sans coup férir. Un premier échelon dans la violence et la brutalité est atteint avec "Bleed" dont on ressort difficilement indemne sous le coup des blasts inhumains balancés par un Thomas Haake littéralement déchaîné. Après une courte pose où le silence se fait entendre ("Lethargica"), Meshuggah repart de plus belle, le mors aux dents, sur la plage titre et ne relâchera pas la pression avant l'intro de "Dancers to a Discordant System", dans une constante montée en puissance, puis repartira de plus belle, pompant au passage tout ce qui nous restait encore d'énergie, nous laissant livide, exsangue, à même le sol, dans l'espoir de récupérer assez vite à défaut de survivre. S'il fallait qualifier "Obzen", un seul adjectif serait nécessaire : puissant.

note       Publiée le dimanche 7 septembre 2008

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Obzen" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Obzen".

notes

Note moyenne        21 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Obzen".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Obzen".

Dun23 Envoyez un message privé àDun23

Pour ceux qui veulent comprendre: https://www.youtube.com/watch?v=euSki63c-SQ

Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

C'est pas un des meilleurs celui-ci? je me réécoute la totale depuis collapse et ce son tranchant... le chant aussi limite aussi noir que du Tom G Warrior.

Message édité le 25-04-2022 à 16:40 par klarinetthor

Note donnée au disque :       
enslaver_666 Envoyez un message privé àenslaver_666

J’ai cette impression qu’avec « Obzen », Meshuggah a été en mesure de grossir son exposure. Je mets la faute entre autres sur la performance de Haake sur la fameuse « Bleed », devenue un petit objet de curiosité pour les métalleux intéressés aux performances instrumentales hors-pairs. La pièce reste encore aujourd’hui un défi à jouer live pour Haake et reste le single le plus populaire du groupe. Un album effectivement plus «classique» après un EP et un album où le groupe s’est challengé sur plusieurs plans (composition, enregistrement, performances musicales…). Meshuggah est sorti plus fort que jamais de tout ça et on a à faire sur cet album à un groupe en pleine possession de ses moyens. Il y a bien un retour à une agressivité plus directe et tranchante, à une énergie qui rappelle les premiers albums, notamment «Chaos Sphere». Une œuvre où le groupe a aussi une approche du riff plus conventionnelle. Thordendal et Hagström ne font pas juste groover ou écorcher. Les intros de «Combustion» et de «Bleed», le dernier droit de «oBzen» sont des superbes offrandes de guitare, parmi d’autres. "Dancers to a Discordant System" est une finale de 9 minutes tout simplement géniale. Du début à la fin, l’album est sans pitié mais aussi, sans faiblesse. Une excellente exposition de tout le savoir-faire que Meshuggah a acquis depuis ses premiers pas.

Note donnée au disque :       
Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

un petit EP est sorti chez Scion A/V (single devrait-on dire, ou plutot unique morceau digital nouveau) avec la version live de Dancers to a discordant system. Un rappel que cet album est une mignonne tuerie

Note donnée au disque :       
NevrOp4th Envoyez un message privé àNevrOp4th

Le petit dernier est vraiment excellent. Un groove totalement inédit. Rarement entendu un groupe aussi groovy dans le style. les Meshuggah sont des putains de génies.

Note donnée au disque :