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Prurient › Black Vase

10 titres - 72 min

  • 1 Roman Shower (15:51)
  • 2 Silent Mary (4:30)
  • 3 Sorry Robin (2:20)
  • 4 Silver Flashlight (7:50)
  • 5 The Black Vase (17:50)
  • 6 Back Cuts (4:35)
  • 7 Whipped Hole (2:12)
  • 8 Soft Crack (3:23)
  • 9 Lord Of Love (5:21)
  • 10 Myth Of Love (8:34)

informations

25 April 2005, Providence, RI.

"Desire is the root of all suffering"

line up

Dominic Fernow

chronique

L’autre nuit en dormant, je me suis remémoré la remarque que mon chat m’avait faite le matin même : "tu sais que tu approches de ta trois centième chronique et que tu n’as toujours pas abordé Prurient ? Et tu te proclames chroniqueur de noise ?" En effet me dis-je tout en essayant de me dépêtrer de ses griffes (parce que non seulement il me juge mais en plus il m’agresse, ce con), Dominic Fernow est un sacré cas dans la scène noise et il est de bon ton de présenter céans ses activités. Alors Dominick Fernow est jeune, beau, musclé, a une tête de premier de classe, est gradé ‘grand aigle’ scout, et est à la tête du respectable label Hospital Productions. Mais Dominic Ferrow est aussi Prurient, et à travers ce nom, l’une des plus géniales et douloureuses formations noise d’Amérique du Nord. Ayant repris à sa façon les jeux de larsens et ultra hautes fréquences des débuts de Whitehouse, Prurient propose toutefois des alternatives plus vicieuses, notamment sur ‘Black Vase’ avec l’arrivée d’une batterie qui forme avec la voix et les déferlements stridents un trio infernal d’une rare efficacité. Point de bruits inutiles, point de saturation : Prurient te met à genoux par le strict minimum, comme sur ‘Roman Shower’ qui n’est qu’un immense filet de larsen suraiguës sur plus d’un quart d’heure. Parfois, c’est un héritage noise rock grinçant et puant qui fait surface (‘Myth of Love’) mais son talent se concentre uniquement sur l’effet escompté : le ploiement de l’auditeur masochiste. Pas besoin de mettre fort : les fréquences transperceront tout autant les tympans et les murs (bonjour le voisinage) de par leur stridence. Par instant, Prurient construit des ambiances plus boueuses comme dans le morceau éponyme qui ferait penser à Keiji Haino rejouant ‘Buchenwald’ de Whitehouse, ou sur ‘Silent Mary’ et ‘Sorry Robin’ beaucoup plus axé sur les percussions. Il y a à chaque fois ce petit quelque chose que l’on pourrait appeler ‘talent’ qui fait que le son de Prurient est reconnaissable entre mille ; fondamentalement addictif (même si ce n’est pas le meilleur album pour cela) et nécessaire. Pas de surenchère cette fois : juste l’essentiel. Essentiel. (Et douloureux.)

note       Publiée le samedi 9 août 2008

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    commentaires

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    Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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    C'est bien vrai, nous attendons donc tes chroniques que tu peux dès à présent envoyer a xian@gutsofdarkness.com ainsi que ton taux estimé de rendement. A te lire !

    Hallu Envoyez un message privé àHallu

    Le vrai sujet c'est surtout que y aurait énormément à chroniquer avec Vatican Shadow et tous ses projets, à croire qu'il s'est mis en tête d'être aussi prolifique que Bryn Jones.

    Cinabre Envoyez un message privé àCinabre
    avatar

    On a dû avoir les mêmes sources parce que j’avais clairement le souvenir qu’il était canadien. Wikipedia faisait pas mieux que chatgpt à l’époque, il faut croire.

    Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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    My bad, je ne sais pas d'ou j'ai sorti ca.

    Hallu Envoyez un message privé àHallu

    Canadien ? Il est américain non ? Je trouve aucune source disant qu'il est canadien.