Eucharist › A velvet creation

Mouais ben parfois faut se méfier des groupes "vace machin et trucmuche", ou bien "les projets d'avant...". Non parce que finalement Eucharist, ça n'aura jamais vraiment défrayé la chronique en son temps, et très franchement 15 ans après, ben c'est à peine la demi molle quoi. Concrètement, Eucharist c'est un peu devenu "l'ancien groupe de Daniel Erlandsson", et il a pas si mal fait d'arrêter l'aventure après leur deuxième album le lascar. Car le death mélodique pratiqué par ces quatres jeunes et beaux suèdois n'a rien de vraiment ultra palpitant. Le genre d'album pas mauvais mais qui ne présente pas de gros intérêt à l'écoute. Toujours le même riffing en tremolo pseudo mélodique, rythmiques bien speed (allez parfois ça vire heavy metal), chant braillé façon vieux In Flames, la sauce classique quoi.. Sauf qu'on se fait pas mal chier ici, dommage car le premier morceau "greeting immortality" annonçait un truc pas mal, mais malheureusement, c'est dix fois "greeting immortality" qu'on se tape ! Vous l'avez pigé, le groue peine à se renouveler au sein même de son premier album, et ça, ça fait mal. Alors, à l'écoute vous vous direz peut-être que j'exagère, mais perso j'ai franchement galéré pour les distinguer les morceaux. La faute peut-être à cette prod' pas terrible (son de guitare pas masterisé ou quoi ?, batterie qui claque sans puissance), ou tout simplement à des compos sans réels coups d'éclats ? Riffs moyen, chant sans particularités, breaks sans génies, l'album moyen de base au final. Bref, un disque qui se destine pour les amateurs des premiers Arch Enemy, In Flames ou le "Terminal spirit disease" d'At The gates, mais dites vous clairement que ceux-ci sont bien plus intéressant à se farcir entre les oreilles. Après si vous aimez le miel hein, moi je peux rien pour vous.