Nåstrond › Muspellz synir

Nastrond je découvre avec ce disque alors que le duo semble avoir une discographie conséquente derrière lui, et ce qui est sûr, c’est que je ne vais pas m’éterniser. Le groupe propose ici un Black Metal "à l’ancienne", qui tenterait de se moderniser en développant une atmosphère oppressante au travers d’un habillage sonore opaque… totalement raté. Si le rendu général est effectivement très dense, les suédois commettent une énorme faute de gout en jouant la carte de la répétition à outrance, qui vire rapidement à l’insupportable avec cette manière de faire tourner de longs riffs déjà pas très inspirés pendant de longues minutes (ça fait assez Burzum du pauvre, en fait…), sur fond de boite à rythme bien répétitive et de vociférations pas trop convaincantes. Ça pourrait avoir un effet hypnotique mais non, ça se contente de casser gravement les burnes, et si on rajoute à ce constat pas très glorieux que l'album est extrêmement long (pas loin d'une heure, ça commence à faire beaucoup de raison de vous conseiller d'éviter ce disque de Nastrond. Dommage, l'artwork est sympa...