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No One Is Innocent › Utopia

  • 1997 • Island 524337-2 • 1 CD digipack

14 titres - 51 min

  • 1/ Black Garden
  • 2/ Invisible
  • 3/ Chile
  • 4/ Nomenklatura
  • 5/ Radio 101
  • 6/ Le Poison
  • 7/ Women
  • 8/ Amère
  • 9/ Autobähn Babies
  • 10/ 2 People
  • 11/ Ce que nous savons
  • 12/ Inside
  • 13/ Pinecrest solution
  • 14/ Neuromatrix

informations

Première édition en digipack 4 volets ouvrant. Réédition en boitier simple.

line up

Kmar Gulbenkian (chant), Jerome Suzat-Plessy (basse), Thierry Molinier (batterie), David de Four (guitare), Spagg (samples)

chronique

Tout le monde connaît No One Is Innocent. Mais combien savent qu’entre ‘La peau’, première bombe de 1994 et les disques de rock alternatif moyens qui sortent aujourd’hui se cache un véritable brûlot acéré, le bien nommé ‘Utopia’ ? Il y a eu ce tube, ‘Nomenklatura’, qui a traumatisé plus d’un minot à l’époque (j’avais 10 ou 11 ans quand j’y fus confronté), machinal, implacable, laissant déjà la belle part aux récitations de Maurice G. Dantec (Kenji Siratori avant l’heure ?) et s’inscrivant à merveille dans les angoisses humaines tiraillées entre la fin de la guerre froide et l’arrivée de l’an 2000. Loin d’une provoc’ à deux balles, No One Is Innocent aborde avec lucidité et pertinence les sujets sensibles de la fin du vingtième siècle (les dictatures, le colonialisme et la question – toujours d’actualité - de leur mémoire, le contrôle de l’information, les sciences nouvelles, les catastrophes nucléaires et biologiques…) avec à l’appui une production claire et épique, des guitares acérées, parfois rampantes et industrielles, des compositions moins radiophoniques qu'écrasantes aux finaux souvent apocalyptiques (‘Black Garden’, ‘Chile’, ‘Ce que nous savons’, le monstrueux final Gofleshien de ‘Amère’) quand il ne s’agit pas d’une simple récitation sur des harmonies âpres et lancinantes (‘Le Poison’, ‘Autobahn Babies’). A la fois prophétique, lourd, rentre-dedans, aguicheur et noir, ‘Utopia’ est un pur produit d’une ère dont nous ne sommes pas encore revenus – Koyaanisqatsi n’a qu’a bien se tenir. Pour citer mon collègue ptit_boy qui a parfaitement su résumer le cas ‘Utopia’ en une phrase : "l'omniprésente noirceur et la lourdeur des thèmes font que l'on a assez peu envie de danser, mais plutôt de se prendre la tête à deux mains pour se la taper contre un mur." /Hiroshima girl/Nous marchons nus dans la lumière/Nagasaki boy/Dans cette chimie particulière/

note       Publiée le lundi 2 juin 2008

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    M-Atom Envoyez un message privé àM-Atom

    eh bé...25 ans qu'il est sorti ! j'en avais 20 quand je me déchirais les tympans avec ce skeud. le calcul est vite fait ! quelques acouphènes plus tard il fait toujours son petit effet mine de rien...

    Note donnée au disque :       
    NevrOp4th Envoyez un message privé àNevrOp4th

    1997 ce dixe, putain çà me rajeunit pas. Nomenklatura !!

    Note donnée au disque :       
    ericbaisons Envoyez un message privé àericbaisons

    ce dixe?

    heirophant Envoyez un message privé àheirophant

    Ca ressemble à Voivod.

    ericbaisons Envoyez un message privé àericbaisons

    A chaque fois que j'entends parler de Wikileaks, je pense aux paroles de Nomenklatura