Anmod › Monstrosity Per Defectum

Il y a 3 ans et après deux albums, trois p'tits gars du combo brésilien Fornication se sont dit: "marre de faire du death, allons faire notre propre groupe de grind/death". Le résultat s'appelle Anmod, ou quand Dying Fetus rencontre Severe Torture. 32 minutes de batterie sur le temps, 90% de blasts plus ou moins rapides et surtout plus ou moins précis. Les morceaux sont construits de manière assez névrosée, beaucoup de plans, beaucoup de tempi, beaucoup de mini-accélérations un peu à la Circle Of Dead Children. En ce qui concerne le son tout comme la moitié des riffs, Dying Fetus est décidément à l'honneur à grands coups de bastonnade batteriesque avec une caisse claire plus tendue qu'un lycéen boutonneux attendant l'oral du bac français et des motifs "random note-à-note". Le chant est assez classique aussi, guttural sans être porcin mais d'une manière générale les compos manquent de point de repère, d'ingéniosité. Y a pas grand chose à dire d'autre, Monstrosity Per Defectum est efficace par moments avec un ou deux riffs qui sortent de l'ordinaire et une certaine maîtrise de la bastonnade, mais rien de bien folichon d'une manière générale. On s'ennuie assez vite. Disons 3,5.