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Carboneids › Synthsyg

13 titres - 48:06 min

  • 1 Chinabox Visions 03:28
  • 2 Digital Landscapes 04:33
  • 3 Kredslob 4 03:54
  • 4 Galactic Collisions 05:11
  • 5 Ute I nattoj 04:26
  • 6 Automatisk Robot-Kontakt 03:09
  • 7 Phasers 03:34
  • 8 All she said was … 03:05
  • 9 Impatient 00:42
  • 10 I am the mystical space 04:43
  • 11 Synthsyg 04:08
  • 12 Abstinens Synthomer 04:19
  • 13 Once Upon a Planet 02:54

informations

Pour plus d’info sur Carboneids et entendre des extraits musicaux, visitez les sites web suivants; http://www.mellowjet.com/ et http://www.carboneids.dk/

line up

Bjorn Jeppesen et Claus Holm Lynglund : Synthés, claviers, vocodeurs et FX

chronique

Toute une surprise que de voir Nattefrost hors de son élément électronique progressif. Depuis 1998 Bjorn Jeppesen (Nattefrost) et Claus Holm Lynglund forment Carboneids. Un duo qui offre une musique technoïde très harmonieuse, avec une utilisation accrue de vocodeurs, plongeant ainsi dans les territoires de Kraftwerk et Depeche Mode, mais avec une touche plus éthérée, moins mécanique.
Chinabox Visions démarre en force avec des séquences hésitantes qui explosent sur un rythme lourd et nerveux. La structure musicale rappelle étonnamment Xcept One de Michael Hoenig, avec vocodeur en plus qui colle aux harmonies robotiques de Kraftwerk. Digital Landscapes amène un tempo plus fluide sur un synthé très mélodieux, qui offre une bouffée de flûte de pan, avec une structure légère et lyricale. On retrouve la touche synthétisée de Nattefrost sur de belles séquences percussionnées. Un beau titre qui coule comme un doux TD des années 2000. Après une intro molle et ondulante, Kredslob devient plus mécanique avec des percussions légèrement enclumées, à la Depeche Mode, sur une belle structure finement enrobée d’une approche mélodieuse. D’ailleurs tout au long de Synthsyg, le duo Scandinave offre des structures mélodieuses et accrochantes, et ce peu importe si le style est névrotique et syncopée, comme sur Galactic Collisions et le fantomatique Abstinens Synthomer.
Ute I nattoj penche sur une approche jazzy plus progressive, tout en étant très aérienne. Un titre mi doux qui est une fusion entre un techno modéré et une approche jazzy progressive qui se compare à des titres comme All she said was … et Synthsyg. Séquences hésitantes sur synthé nébuleux, Phasers coule harmonieusement sur un beat minimaliste robotique avec un fond synthétique éthéré, alors que I am the Mystical Space est plus orchestrale et progressif.
Synthsyg de Carboneids est un album grouillant de rythmes robotiques avec une surdose de vocodeurs. Du bon techno modéré, avec de bonnes séquences et des synthés enveloppants où harmonies et rythmes accrocheurs fusionnent à merveille avec des approches autant conventionnelles que progressives et audacieuses.

note       Publiée le vendredi 11 avril 2008

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