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Foetus › Calamity crush
- 1984 • Self immolation/ Some bizarre WOMB FAT 11.12 • 1 LP 33 tours
lp • 2 titres
- 1Calamity Crush5:58
- 2Catastrophe Crunch7:00
informations
RECORDED AND MIXED AT WAVE STUDIOS LONDON MARCH-APRIL 1984 PRODUCED BY CLINT RUIN, F.A.T., AND WARNE LIVESEY
Distribué par le Cartel - "If You're Gonna Get Down - Get Down And Pray"
line up
J. G. Thirlwell (aka Foetus Art Terrorism)
chronique
Ce n’est pas parce que Foetus, nom générique pour la "chose" de JG Thirwell, est apparu tardivement sur guts, qu’il ne s’agit pas de l’une des entités les plus captivantes de la musique industrielle. Une entité organique, en constante mutation (un peu comme le Metroïde), comme semble l’indiquer ses constants changement de patronyme, qui auront réussi à transformer sa discographie en un joyeux bordel tout rouge. De toutes façons, une pochette de Fœtus est instantanément reconnaissable de par son cachet visuel proprement unique. Ici, on reste dans le soft, il s’agit d’un maxi single sorti sous le nom de Fœtus Art Terrorism, la seule sortie sous ce nom-là d’ailleurs, qui suit directement la sortie de l’album Hole, bien que tous les singles de cette époque se sont retrouvés sur l'énorme 'Sink'. Vu le minimalisme relativement rare chez Thirwell, on s’attend à un truc dépouillé musicalement. Raté ! Calamity Crush et sa suite Catastrophe Crunch prouvent que leur auteur était un véritable caméléon schizoïde, n’hésitant pas à s’attaquer à l’Electro-Funk (simplement appelé "electro" à l’époque), tout en gardant sa démarche résolument indus et – justement – terroriste. En gros, c’est du Afrika Bambaataa, cherchez pas plus loin. Ce dernier sortait le non moins génial Planet Rock deux ans avant, et il n’en fut pas plus pour que Thirwell se mette à imiter les cris de James Brown avant de goupiller plus de 12 minutes de breakdance irrésistible. Alors certes, Hole nous avait déjà montré qu’on pouvait groover sur du Fœtus, mais smurfer sur du Fœtus, ça, ça vous la coupe hein ? Et la suite allait prouver que l’australien chtarbé avait vraiment les musiques black dans la peau ! Stay tuned, et en attendant, bougez vos cul sur de l’indus (je précise qu’on est à peu près aux antipodes de l’EBM, par exemple) qui explose les clichés que le grand public collera sur le genre 10 ans plus tard, avec l’avènement de NIN et co. L’indus, à cette époque, là, ça voulait aussi dire "osons tout".
note Publiée le mardi 1 avril 2008
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commentaires
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- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan Shelleyan est en ligne !
- tiens, je ne le connaissais pas celui-là...
- dariev stands › Envoyez un message privé àdariev stands
- non c'est juste que c'est un single qui aurait pu tenir sur une face, et mettre des trucs différents sur l'autre face. une galette un peu radine au final, malgré le fait que les deux titres (le titre divisé en deux plutot) soient vraiment très bons. c'est vrai que je ne l'ai pas dit dans la chro, sorry. Je soigne ma manie à trop m'étaler, ça fait des chros trop longues qu'on a pas envie de lire après...
- cyberghost › Envoyez un message privé àcyberghost
- Bizarre, la notatieon me semble en décalage par rapport à la chro, à moins que j'aie mal lu entre les lignes... Assez fendards et jouissifs ces morceaux en tout cas