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Pink Floyd › Dark Side of the Moon

  • 1994 • EMI records 7243 8 29752 2 9, remasterisé • 1 CD

cd • 10 titres

  • 1Speak to me
  • 2Breathe
  • 3On the run
  • 4Time
  • 5The great gig in the sky
  • 6Money
  • 7Us and them
  • 8Any color you like
  • 9Brain damage
  • 10Eclipse

informations

Enregistré aux Abbey road studios, Londres, juin 1972 - Janvier 1973

line up

David Gilmour (chant, guitares, vcs3), Nick Mason (percussions, effets spéciaux), Roger Waters (basse, chant, vcs3, effets spéciaux), Richard Wright (claviers, chant, vcs3)

Musiciens additionnels : Dick Parry (saxophone - 6, 7), Liza Strike (chant), Doris Troy (chant), Clare Torry (chant - 5), Lesley Duncan (choeurs), Barry St John (choeurs)

chronique

Moins d'un an après le baclé et très médiocre "Obscured by clouds" Pink Floyd revient avec l'album qui sera sans doute le plus grand succès commercial du groupe ("Dark side of the moon" est en effet resté classé 725 semaines d'affilées dans les charts US ; je vous laisse calculer ce que cela donne en années !). Pourtant, et malgré tout le bien que l'on a pu dire sur ce disque, mon sentiment à son sujet reste assez mitigé. Sa plus grande qualité est d'avoir su se rendre atemporel. La qualité de la production et l'aspect extrêmement léché des morceaux font que l'album n'a en effet pas vieilli d'un poil, on dirait même qu'il vient de sortir, alors qu'il approche tout doucement (mais surement !) de la trentaine ! Le groupe revient ici à des formats plus courts, abandonnant par la même occasion la structure mise en place sur "Atom heart mother" et "Echoes", à savoir un titre de plus de vingt minutes tenant sur une face, et quatres titres plus courts et disparates sur l'autre, mais il enchaine ses morceaux de telle façon que l'on se retrouve quasiment avec 43 minutes ininterrompues de musique. Au final l'album est tellement parfait qu'il en devient d'une certaine façon froid et distant, et avec le temps on le trouve nettement moins attachant que "Wish you were here" et "Animals" les deux albums qui suivront.

note       Publiée le jeudi 7 mars 2002

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Note moyenne        138 votes

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commentaires

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nicola Envoyez un message privé ànicola

Il veut peut-être lui aussi récupérer les droits d’auteur.

atog meister Envoyez un message privé àatog meister

On a tendance à dénigrer un peu cet album, à lui préférer d'autres albums du groupe, ou d'autres groupes, mais pour moi rien n'y fait, c'est encore à celui-ci que je reviens. Quelle cohérence, quel souci du détail. Sinon, Roger Waters vient d'en sortir une version réenregistrée. Plutôt étrange, je ne me prononcerais pas pour le moment.

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GrahamBondSwing Envoyez un message privé àGrahamBondSwing

Merci pour les infos, je ne savais pas pour Dylan. Déjà écouté une grande partie de ces lives, et je confirme ce qu'a écrit Gros Bidon : sur le Southampton on entend des craquements de vinyle, et le son des concerts de Paris est franchement limite, mais on a parfois de très belles interprétations qui méritent largement l'écoute.

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nowyouknow Envoyez un message privé ànowyouknow

@GrahamBondSwing : Pour Bob Dylan on y a droit depuis des années, ils en ont parfois profité pour faire des sorties officielles "grand public" ou des cadeaux aux fans (tournée acoustique '65 balancée à l'arrache en mp3 - un peu con d'ailleurs).

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Gros Bidon Envoyez un message privé àGros Bidon

De ce que j'ai lu ici ou là, le principe de ces rééditions (18 lives + 2 inédits) en dernière limite est lié à la réglementation Européenne qui stipule que si les enregistrements ne sont pas exploités avant leurs 50 ans ils sont perdus. Vu la qualité abominable des enregistrements (pour certains des copies de vinyle avec leurs gros craquements ! Ou encore de vulgaires numérisations de K7), certaines personnes ont suggéré que ce n'était pas dans l’espoir de les restaurer ultérieurement mais plutôt d'éviter à de petits malins de les commercialiser. Ceci étant, derrière la médiocrité audio se cache parfois des perles qui donnent une idée de l'agilité live du groupe.