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At The Drive-in › Acrobatic tenement

  • 1996 • V2 VVR1030302 • 1 CD

cd • 11 titres

  • 1Star Slight
  • 2Schaffino
  • 3Ebroglio
  • 4Initiation
  • 5Communication Drive-In
  • 6Skips On The Record
  • 7Paid Vacation Time
  • 8Ticklish
  • 9Blue Tag
  • 10Coating Of Arms
  • 11Porfirio Diaz

informations

Enregistré à Commercial Soundworks à Hollywood, CA par Doug Green durant quelques jours à la fin du mois de Juillet 1996. - Mixé par Doug Green - Produit par Blaze James

line up

Cedric Bixler (Chant), Adam Amparan (Guitare), Jim Ward (Guitare, choeurs), Omar Rodriguez (Basse), Ryan Sawyer (Batterie)

chronique

En 1996, l’absence de Rage Against The Machine commençant à se faire cruellement ressentir (une situation qui revient souvent), il y avait de place pour At the drive-in. Après 2 ep’s braillards et in your face, sort donc cet album qui ne l’est pas moins. Une poignée de brûlots punk mal peignés et assaisonnés au emo ainsi qu’au math-rock, balancé comme ça dans un cocktail à priori imprudent. Pourtant l’identité est là : structures branlantes et déboussolées, son et jeu de guitare aux antipodes de ce qui se fait à l’époque, mal être éructé. Mais c’est tout. Pour le reste, cet album est frêle mais batailleur, anguleux mais trouble, et surtout : viscéral mais incohérent. Malgré des twists incessants, des changements de rythmes érigeant l’inconfortable en marque de fabrique, des moments de vraie intensité ménagés au cœur de la tourmente, « Acrobatic Tenement » ne parvient pas à captiver le moins du monde. Pourtant les paroles sont intéressantes, tout comme l’est la manière iconoclaste s’il en est du groupe de les mettre en musique : « Embroglio » et « Initiation » (seul morceau à sauver, aperçu du potentiel qui s’émiette derrière les crocs montrés) sont des constats rageurs sur les déboires de la vie à El Paso, que Cedric Bixler semble haïr plus que tout (il faut dire, la première des deux est à propos d’un proche du groupe, suicidé cette année là, auquel le premier Mars Volta sera carrément entièrement dédié). Sa voix est ici la définition même du mot vain. Les rares moments d’émotion viennent de la guitare, encore brouillonne mais déjà à l’ouest, ça ne fait aucun doute. Reste que même les morceaux de moins de 2 minutes, tout repliés sur eux-mêmes qu’ils sont, semblent n’en plus finir. De toute évidence, sur ce premier jet (c’est le cas de le dire), At The Drive-In n’avait ni besoin ni envie de sonner correctement. La seule importance, c’était de cracher leurs tranches de vies imbibées de gazoline et d’huile d’olive. Inutile, mais assurément vital pour eux, vu leur évolution.

note       Publiée le mardi 25 décembre 2007

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    commentaires

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    NevrOp4th Envoyez un message privé àNevrOp4th

    çà fait plaisir.

    ericbaisons Envoyez un message privé àericbaisons

    une petite reformation pour la route

    Richter Envoyez un message privé àRichter

    Et par la même occasion In/casino/out et l'Ep Vaya...

    Sgt.Patton Envoyez un message privé àSgt.Patton

    J'allais poster exactement le même commentaire que Eiphas! Relationship of Command ça déboite, Guts of Darkness ne saurait se passer de le chroniquer.

    Eliphas Envoyez un message privé àEliphas

    A quand une petite chronique de "relationship of command" qui est une petite tuerie.