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Killing Joke › Brighter Than A Thousand Suns

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EyeLovya      dimanche 17 mars 2013 - 12:29
novy_9      mercredi 27 février 2013 - 17:39
Møjo      jeudi 20 décembre 2007 - 23:54
Procrastin      lundi 11 septembre 2023 - 23:23
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magnu      jeudi 17 septembre 2020 - 18:41
bangster      mercredi 16 septembre 2020 - 16:48
taliesin      mercredi 16 septembre 2020 - 13:38
Demonaz Vikernes      dimanche 19 janvier 2014 - 22:47
Seijitsu      dimanche 2 octobre 2011 - 11:52
torquemada      mercredi 22 septembre 2010 - 11:00
Raven      mardi 3 février 2009 - 23:40

cd • 14 titres

  • 1Adorations
  • 2Sanity
  • 3Chessboards
  • 4Twilight of the Mortal
  • 5Love of the Masses
  • 6A Southern Sky
  • 7Victory*
  • 8Wintergardens
  • 9Rubicon
  • 10Goodbye to the village
  • 11Exile
  • Bonus réédition 2008
  • 12Ecstasy
  • 13Adorations (Supernatural Mix)
  • 14Sanity (Insane Mix)

informations

Hansa Tonstudio, Berlin.

* "Victory" est incluse dans les rééditions CD en septième piste. La version LP originale s'arrête à "Rubicon" (huit pistes). La réédition 2007 propose en plus des bonus un mix plus percutant de l'ensemble de l'album, et une version éditée de "Victory".

line up

Jaz Coleman (voix, synthétiseur), Paul Ferguson (batterie, voix), Geordie (Kevin "Geordie" Walker) (guitare), Paul Raven (basse)

chronique

Il est intéressant de constater à quel point le groupe de Jaz Coleman a réussi à traverser les années en changeant à chaque fois de son tout en gardant la même formule : rythmes tribaux/funky, inspiration indus et ce côté occulte qui fait toute la différence. Ils ont passé la période new wave avec une certaine classe… Cependant, là où Night Time était une réussite, Brighter Than A Thousand Suns ressemble plus à un disque bien dans le moule, et le charisme propre à Killing Joke s’efface derrière une pop eighties assez banale, dans son versant superficiel et ses retranchements guimauvesques. Les guitares sont dissolues dans des nappes de synthé fluides et impersonnelles, les rythmiques sont encore bien prenantes mais l’inspiration ne clignote plus qu’à quelques occasions… N’y allons pas par quatre chemins : Killing Joke - plutôt que de marier avec merveille le synthétique sirupeux et l’aspect occulte comme sur Night Time - a baissé son froc pour se faire enfiler par les sonorités bien en vogue à l’époque mais pas forcément senties : on te pose une mélodie flashdance sans âme, on te met des synthés bateau, et on fait en sorte que Jaz chante gentiment, sans débordements, bien fadasse quoi… J’aime beaucoup Night Time (oui je suis chiant avec celui-ci) car il réussissait à allier le côté post-punk à la fraîcheur synthétique de la new wave, et les titres, en plus de ça, étaient suffisamment puissants et accrocheurs. Mais ici c’est nettement plus inoffensif… KJ a donc fait dans le facile et le soft sans grande profondeur, avec des relents mièvres qui ne lui ressemblent guère - certains passages sonnant Frankie Goes To Hollywood du reste ("Sanity") – et si peu de parties accrocheuses que ça en devient frustrant… Bon, il y’a bien quelques morceaux qui parviennent à conserver le charme new wave de Night Time (la ligne de basse funky et gouleyante de "Victory", "Twilight Of The Mortal", "Chessboards", "Adorations", "Exile" ou "Goodbye To The Village" se débrouillent bien, la moitié des titres en gros) mais d’autres sonnent comme une pâle resucée de ce qu’ils avaient réussi sur l’opus précédent… Vous l’aurez compris, je n’aime pas beaucoup cet album de Killing Joke, et la principale raison que j’invoquerai c’est son caractère pudding, sa mollesse pop, son côté new wave mais pas dans le sens new wave comme je l’entends, c'est-à-dire frais et envoûtant, plutôt dans le sens que c’est insipide à vocation radiophonique, pas sombre et sans passion, et que ça m’ennuie. Ce Brighter Than A Thousand Suns à la mystique ramollie aurait pu rester comme le disque cosy et pouet-pouet de Killing Joke, mais heureusement pour lui, une grosse daube du nom de Outside The Gate sortira deux ans plus tard. Préférez-lui Night Time, le seul vrai Killing Joke de la période soft qui ne sonne pas insipide à mon goût.

note       Publiée le jeudi 20 décembre 2007

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Procrastin Envoyez un message privé àProcrastin

Ok pour le coté guimauve (mais c'est pas forcement un reproche en ce qui me concerne, même si je dirais plutôt onirique voir cinématographique, avec l'érotisme faussement naïf de tout ce qui se faisait à l'époque), mais par contre de ce coté de l'écran ça imprime bien ; et il s'est toujours révélé être un compagnon de choix pour une fin d'ivresse.

Message édité le 18-02-2023 à 21:33 par Procrastin

Note donnée au disque :       
No background Envoyez un message privé àNo background

Franchement, il n'est vraiment pas dégueu ce disque. Je lui trouve même une mélancolie et une sensibilité attachantes. Brighter than a thousand suns c'est ironique donc (à la base c'est dans les paroles de Rubicon à propos de la science).

Message édité le 09-09-2021 à 09:55 par No background

zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

Beaucoup de souvenirs associés à ce disque homogène, passionnel, passionnant, mélodieux .

Note donnée au disque :       
bangster Envoyez un message privé àbangster

C'est juste un disque avec une production lénifiante à la Tears for Fears. Ferguson en est réduit à jouer sur des futs électroniques, une batterie entièrement électronique, c'est pathétique de leur part quant on y pense, Ferguson, qui est l'un des meilleurs batteurs du post-punk a dû accepter cette lubie du producteur et de Coleman. Le son de sa batterie est ignoble, en carton pâte. Les mélodies sont indigentes, c'est du remplissage. Un disque de compromis, plein de fric encaissé grâce à une surenchère de Virgin pour les faire partir de Polydor à condition de réengager Chris Kemsey (le producteur de Love Like Blood). Au moins sur Outside the Gate, il y a eu une prise de risques et certains partis pris esthétiques (comme le collage d'interludes électros placés en début et fin de morceaux) seront développés sur le très bon disque suivant Extremities, l'album de la renaissance (leur meilleur depuis What's THIS For!!!)

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Oui... Son souci c'est que les mélodies impriment pas, ou alors juste quelques bribes, comme une intro mortelle (Sanity), sensation désagréable qu'elles sont toutes de traviole un peu comme avec Fire Dances mais en guimauve. Ceci dit avec les années, je m'y suis un peu attaché à Killing Joke new wave délavée, je lui trouve une ambiance un peu "lande enneigée" qu'il n'y a pas dans leurs autres albums. Mais le temps ne fait rien à l'affaire pour le contraste entre les deux : Night Time est beaucoup plus franc du collier, sans être moins romantique (et puis sérieusement, y a-t-il un seul morceau du niveau de Darkness Before Dawn ou Love Like Blood ici ?)

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