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Membrane › A story of blood and violence

8 titres - 35:12 min

  • 1/ Snake eyes
  • 2/ Burn inside
  • 3/ Nervous passenger
  • 4/ Beauty melanchly
  • 5/ Bathroom
  • 6/ My bloody violence
  • 7/ End of line
  • 8/ Sick

informations

Enregistré, mixé et masterisé par Nicolas Dick, Marseille, février 2007

line up

Nico (guitares et voix), Jé (basse et voix), Phil (batterie), Nicolas Dick (backing vocals sur Snake Eyes et Sick)

chronique

  • post hardcore / noise rock

Derrière cette pochette classique à en bailler quoique classe, se cache un courageux groupe de noise rock français, Membrane, en activité depuis pas mal d’années déjà, et dont voici la 3eme sortie. On aimerait ne dire que du bien de ce petit groupe, rattachable à un certain renouveau indé français récent, tout aussi bien qu’à une certaine scène 90’s autrefois prolifique et foisonnante… Les noms de Sleeppers, Condense ou Dirge reviennent. Certains sont encore debout ceci dit, comme les Basement, qui ont d’ailleurs enregistré leur dernier album à Marseille chez Nicolas Dick de Kill The Thrill, d’ailleurs. Tout comme Membrane. Une scène qui se serre les coudes, à n’en point douter, et qui partage plus que des influences (Neurosis, Breach, et Unsane période Occupational Hazard évidemment, repris en fin d’album) : une noirceur, une colère commune. Virulent, ce « Story of blood and violence » (rien à voir avec le film de Cronenberg) l’est d’emblée. Lourd, puissant, écrasant, aussi. Et finalement, chiant et convenu, dans la foulée. Si la production est remarquable, mettant en valeur les qualités techniques du power trio, toujours carré et in your face, le chant est franchement buté et indigne du reste. Les guitares, quand elles ne sont pas des gourdins plombés, n’oublient pas d’être mordantes sur un « Burn Inside » réussi… Ce qui n’entrave en rien la monotonie fadasse de l’ensemble. Un disque qui se veut brutal, sombre également ; et qui l’est, mais sans trouver l’équilibre entre influences et inspirations, dans ses compos. Et quoi qu’on en dise, c’est ça qui reste déterminant.

note       Publiée le lundi 5 novembre 2007

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    commentaires

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    megavishnu Envoyez un message privé àmegavishnu
    vu en concert y a un ou deux ans, et la chronique résume excatement ce dont je me souviens ... bah j'aimerais quand même y rejeter une oreille
    zen Envoyez un message privé àzen
    je les avais vu en 2006 j'avais trouvé mortel en concert (à la croisée de Unsane et de la scène noise française 90's), après je sais pas si sur disque ça me botterait autant. Bien brutal et massif, très monochrome et répétitif aussi quand on n'est pas dans l'ambiance, mais bon, c'est pareil pour Unsane finalement...
    Ignus Envoyez un message privé àIgnus
    Vu en mars 2005 en première partie de Kill the Thrill et de The Dillinger Escape Plan. Pas convaincu par la prestation j'ai quand même acheté l'album (le précédent donc) sur la foi de bonnes chroniques qui circulaient à l'époque. Mon impression globale rejoint celle que Dariev exprime pour cet album: ennuyeux.
    Møjo Envoyez un message privé àMøjo
    Vu sur scène chépu trop quand en première partie de chépu trop quoi.. j'avais trouvé ça totalement soporifique et sans intérêt..
    juj Envoyez un message privé àjuj
    tiens c'est marrant, c'est exactement comme ça que j'imagine ce disque que je n'ai jamais eu envie d'écouter (ayant entendu un extrait du précédent, aussi)