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The Stranglers › La Folie

  • 1981 • Liberty LBG 30342 • 1 LP 33 tours
  • 2001 • EMI records 7243 5 34688 2 8 • 1 CD

cd • 17 titres • 41:27 min

  • 1Non stop
  • 2Everybody loves you when you're dead
  • 3Tramp
  • 4Let me introduce you to the family
  • 5Ain't nothin' to it
  • 6The men they love to hate
  • 7Pin up
  • 8It only takes two to tango
  • 9Golden brown
  • 10How to find true love and happiness in the present day
  • 11La folie
  • bonus
  • 12Cruel garden
  • 13Cocktail nubiles
  • 14Vietnamerica
  • 15Love 30
  • 16You hold the key to my love in your hands
  • 17Strange little girl

informations

Produit par Tony Visconti - Enregistré de juillet à septembre 1981 au Manor Studio, Shipton-on-Cherwell

Les titres 12 à 17 sont des bonus

line up

Hugh Cornwell (chant, guitare), Jean-Jacques Burnel (chant, basse), Dave Greenfield (claviers), Jet Black (batterie)

chronique

Dernier album des Etrangleurs sur E.M.I, 'La Folie' n'est pas si facile à cerner: doit-on l'aimer, le détester ? A première écoute j'aurais penché pour la seconde solution mais en comparaison des albums précédents, on remarque qu'il s'inscrit dans une évolution somme toute assez logique. Niveau composition, il s'appuie beaucoup sur la rythmique (Burnel reste définitivement magistral derrière sa basse) et le clavier; ce dernier très tourbillonnant sonne néanmoins de manière plus légère. Les Stranglers ont clairement délaissé les atmosphères glauques et bizarres des essais précédents pour s'inscrire dans une mouvance plus new wave. Ils ne cèdent pas pour autant, et c'est l'une des qualités de cette galette, à la facilité; les climats sont variés entre restes post punk hypnotiques ('Ain't nothin to it', 'The men they love to hate'), approche pop directe et efficace (les bons 'Everybody loves you when you're dead' et 'Tramp') mais aussi quelques nouvelles expérimentations comme les choeurs à la Beach Boys de 'It takes two to tango'. 'La folie', c'est aussi le disque DU hit du groupe: 'Golden brown' fascinante petite valse coulante et vénéneuse au clavecin, parfait témoin des capacités du quatuor quant aux arrangements directs. Je confesse avoir plus de mal avec 'La Folie' qui malgré ses textes acides sonne très variété avec son chant récité, ses claviers sirupeux et son tempo slow. Les bonus par contre valent clairement le détour, notamment 'Cruel garden' et son approche rock folk, 'Vietnamerica' avec sa touche Doors version new-wave et le magnifique 'Strange little girl' nettement plus réussi que 'La Folie' et surtout plus mélancolique. Alors ? 'La Folie' ? En résumé, voilà album nettement plus accessible mais cohérent par rapport à la philosophie des Hommes en noirs qui sous couvert de douceur n'ont pas renoncé à leur cynisme et leur ironie mordante; l'entente entre les musiciens est parfaite, on les sent à l'aise dans cet exercice; d'un autre côté, il est peut-être le dernier où nos quatre trublions font réellement preuve d'expérimentation (le très Kraftwerkien 'Love 30' composé de samples de match de tennis) et de folie. Paradoxalement, bien que plus facilement accessible, il requiert un certain nombre d'écoutes pour être apprécié pleinement; c'est peut-être ça aussi la magie Stranglers ? 4,5/6

note       Publiée le vendredi 19 octobre 2007

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    commentaires

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    zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

    Sagawa, le cannibale ( La folie ) est mort .

    Note donnée au disque :       
    Scissor Man Envoyez un message privé àScissor Man

    C'est juste anecdotique… mais je viens de découvrir que la Folie est un titre inspiré de l'histoire de Issei Sagawa, un Japonais qui s'est rendu célèbre en France et dans le monde sous le nom du " Japonais cannibale " en 1981, après s'être rassasié d'une jeune néerlandaise à Paris. Je vous raconte pas la suite, c'est franchement sordide.

    Si j'avais eu un congélateur, vous ne m'auriez pas retrouvé…

    Note donnée au disque :       
    Dun23 Envoyez un message privé àDun23

    Golden brown est quand même une chanson incroyable. Imposer un titre oubliant le 4/4 tant de fois rebattu, c'est une belle performance. En faire ZE tube, c'est de la magie!

    Porn_And_Roses Envoyez un message privé àPorn_And_Roses
    Wow tous ces adjectifs culinaires me donnent faim.
    Aiwass Envoyez un message privé àAiwass
    Délicieux canapé pop, avec une nappe de miel psychédélique, et un sens du kitsch qui n'appartient qu'à eux: tous synthés dehors ! Ici c'est surtout un pont improbable entre les années 60 et le mielleux dégoulinant des années new wave qui se créée, mais à travers le regard faussement naïf des Stranglers. La production est cheap voire craspec, le chant approximatif, l'influence Beatles plus forte qu'avant. A part "It only takes two to tango" qui me gonfle et m'a toujours gonflé (une horreur rébarbative), il n'y'a que des perles sur ce disque: "La Folie", avec un phrasé français grotesque mais touchant, "Golden Brown" qu'on ne présente plus, mais j'ai un petit faible pour les jolies sucreries comme "Tramp" ou "Everybody Loves You When You're Dead", fragiles et magnifiques. A noter quand même que tous les titres de la fin (après 'la Folie') sont des bonus, même problème sur les autres disques du groupe chroniqués par ce bon Twilight. Sinon certains passages de ce disque annoncent leur chef d'oeuvre à suivre, Feline.
    Note donnée au disque :