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Heavy Heavy Low Low › Everything’s Watched, Everyone’s Watching

  • 2006 • Ferret F072 / NWR01 • 1 CD

11 titres - 22:10 min

  • 1/ This Is Really Testing the Patience I've Never Had
  • 2/ A, S, V, L, N
  • 3/ Mall-Nutrition
  • 4/ Are You Okay, Kiddo?
  • 5/ I Forgot 2 and a Half Days
  • 6/ Texas Chainsaw Mascer-Uh
  • 7/ Kids, Kids, Kids
  • 8/ Buddy, You're Making No Sense
  • 9/ There's a Bat
  • 10/ Eating the Porridge and Killing the Bears
  • 11/ Party Girls

informations

Produit par Casey Bates et Tom Pfaeffle - Enregistré aux Johnny Cab Studios à Seattle, WA - Masterisé par Alan Douches à West West Side Music

Designs par Sons Of Nero www.sonsofnero.cm

line up

Robbie Smith (chant), Danny Rankin (guitare, chant, paroles), Ryan Madden (guitare), Andrew Fritter (basse) , Chris Fritter (batterie)

chronique

  • mathcore / screamo

Parfois, il arrive que le chroniqueur croule tellement sous les promos qu’il en vient à être découragé, comme étouffé sous la masse de cd’s qui s’entassent sous son regard incrédule… Et on en arrive, comme ça, mine de rien, à chroniquer ce pauvre petit disque de grind/math-core (mais avec un son heavy heavy, on est en californie ou bien ?) de 20 minutes plus d’un an après sa sortie ! Pourtant il est sympa, ce quintette de petits morveux hargneux à peine pubères (hey je chronique un disque de mecs plus jeune que moi, là, on ne plaisante pas !), formé en 2004 à San José alors qu’ils en avaient probablement marre d’être des « enfants exaspérés traînés dans la suie de l’été »… Phrase attrapée au détour d’une des meilleures chansons de Brigitte Fontaine, et qui sied tout à fait à nos chères têtes blondes. Car ces gamins sont agaçés, et ça se sent. Les paroles semblent écrites d’une traite sur un coin de cahier de textes, instantanés adolescent pleurnichards, incohérents as fuck. Ce n’est pas le cas des plans de guitares, qui, s’ils sont destructurés jusqu’à la nausée, ont le mérite d’être tout de même sacrément inventifs : intro bubble punk pour rire sur « Kids Kids Kids », riffs proto-disco sur « Are you okay, kiddo ? », passage orientalisant incongru sur « Buddy, You’re making no sense » (ou comment utiliser les remarques lourdes lourdes de ses parents pour faire des titres de chansons), et surtout : des breaks, des breaks et des breaks. Aucun plan n’est joué deux fois. Si le batteur n’a rien de très folichon pour le style (déjà bien chargé en malades de la baguette), c’est bien le guitariste qui mène le bal, tandis que le chanteur (qui gratte aussi), geint avec force conviction, in da screamo style (il s’appelle Robert Smith, le pauvre). Alors, la routine ? Probablement moins que la masse gluante des sorties metalcore qui semble émaner du label Ferret. Et puis il y a cette pochette géniale, cette douche, que l’on entend pour de bon à la fin de l’album, avant d’entendre une très osée version ballade acoustique (gratte + djembé) du titre « there’s a bat » en titre caché… Et puis, un cd promo de 20 minutes, c’est sympa ça. 3/6, tiens !

note       Publiée le lundi 8 octobre 2007

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