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Deep Purple › Burn

  • 1974 • EMI records 0777 7 92611 2 3 • 1 LP 33 tours

lp • 8 titres • 42:18 min

  • 1Burn
  • 2Might just take your life
  • 3Lay down, stay down
  • 4Sail away
  • 5You fool no one
  • 6What's goin' on here
  • 7Mistreated
  • 8"A" 200

informations

Enregistré en novembre 1973 à Montreux

line up

Ritchie Blackmore (guitares), David Coverdale (chant), Glenn Hughes (chant, basse), Jon Lord (claviers), Ian Paice (batterie)

chronique

  • 70's

"Burn" de Deep Purple... Un tournant dans la carrière des britanniques. Là, attention, voici l'un des albums les plus énigmatiques et sous-estimé du rock. Oui, vous avez bien lu, un album sous-estimé d'un groupe que je considère sur-estimé !! Ca ne s'invente pas, ça se ressent ! Cet album, je l'ai eu assez jeune, je l'ai pas aimé et je l'ai vite revendu... Je ne l'avais pas compris, il y a quelques temps, en redécouvrant Deep Purple, je l'ai racheté. Deep Purple, j'ai toujours considéré qu'il s'agissait d'un groupe de rock trop classieux, gentil, à vouloir trop jouer sur le côté mélodico-pompeux à en devenir horripilant. "Burn", c'est l'album qui symbolise à lui seul ce sentiment. Et pourtant... Pour moi, le rock, c'est la puissance, l'explosion, la hargne. A part quelques titres (vite-fait de mémoire, "Highway star", "Speed king", "Fireball", "Black night", mais y'en a d'autres), Deep Purple, c'est l'anti-thèse de ma définition du rock n' roll. Et pourtant... Oui, pourtant, même si je continue à trouver ce groupe surestimé dans sa globalité, en comparaison à d'autres formations que je trouve plus innovantes et intenses, il n'en demeure pas moins que ce quintette a derrière lui une part importante dans l'histoire du rock n' roll, mais un ton en dessous de beaucoup d'autres selon moi. L'année 1973 est charnière pour eux, la formation Mk.II est au bout du rouleau et le clash se produit avec le départ successif du chanteur Ian Gillan et du bassiste Roger Glover. Dans le même temps, voici qu'arrivent non pas un, mais deux chanteurs ! David Coverdale (à l'époque encore inconnu) dont le timbre est parfait pour remplacer Ian Gillan et Glenn Hughes (aussi bassiste) aux capacités vocales impressionnantes et au timbre chaud et presque soul. De ce fait, Deep Purple a totalement changé de personnalité, on retrouve quand même la technique irréprochable des musiciens (Ian Paice est ici monstrueux avec des breaks inventifs et puissants - peut-être sa meilleure performance sur un album de Deep Purple) et des solos hallucinants. Le morceau "Burn", bien que difficile d'accès au premier abord, est la démonstration de ce que le Deep Purple Mk. III est capable de faire en terme de pur rock n' roll (avec au passage un retour à une introduction d'album bien pêchu, ce qui n'avait pas été le cas sur le précédent album, "Who do we think we are") avec leur propre "marque" de fabrique, oserais-je dire. J'aurais le seul regret qu'il n'y ait pas d'autres morceaux de ce type sur l'album... Le reste de l'album joue beaucoup sur ce feeling presque dansant ("You fool no one") dont el point d'orgue sera l'excellent "Mistreated", sorte de penchant bluesy à "Smoke on the water" d'une certaine manière, avec son riff entêtant, lent et inspiré. La réussite de "Burn" tient en sa capacité à avoir intégré au mieux les caractéristiques de ses nouveaux venus, à un Ian Paice qui permet de garder une réelle pêche à l'ensemble, à une inspiration à peu près constante tout au long de l'album, ainsi qu'à un duo de chanteur réellement complémentaire qui donne toute l'originalité à ce Mk.III. Et pourtant, comme je le disais, on est loin de ce que j'attends d'un album de rock ! Alors on ne tient peut-être pas le meilleur Deep Purple ("Machine head" en tête), mais il vaut largement "In rock" et même s'il garde un peu trop de ce qui me déplait chez le quintette, "Burn" reste un grand sursaut d'orgueil de la part d'un groupe à nouveau remanié (et qui n'en a pas fini avec les changements de line-up d'ailleurs...). L'un des rares albums studio du groupe véritablement excellent.

note       Publiée le dimanche 23 septembre 2007

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Note moyenne        26 votes

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stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

Aahahaha, bah merde, je suis tellement obnubilé par Come Taste the Band que j'ai viré Blackmore trop tôt de son groupe! :-D

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dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat
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Et ensuite il suffit d'embrayer sur Rainbow pour prolonger le plaisir

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SEN Envoyez un message privé àSEN

"Débarrassé de son fantasque guitariste" ? Tu veux parler de Blackmore ? Parce qu'il est encore présent sur ce disque et sur le suivant !

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stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

Le Deep Purple de cette époque mid seventies, débarrassé de son fantasque guitariste et de l'insupportable braillard qu'est Ian Gillan, est le plus intéressant. Pour moi, Burn et les deux albums studio suivants sont les meilleurs productions du groupe toutes époques confondues.

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Avec le temps, c'est vraiment ce line-up que je préfère du groupe et "Burn" quel morceau extraordinaire quand même.