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Editors › An end has a start

  • 2007 • Pias 1 CD

cd • 10 titres

  • 1Smokers outside the hospital doors
  • 2An end has a start
  • 3The weight of the world
  • 4Bones
  • 5When anger shows
  • 6The racing rats
  • 7Push your head towards the air
  • 8Escpae the nest
  • 9Spiders
  • 10Well worn hand

informations

Il s'agit ici de l'édition limitée dans une pochette spéciale proposant un lien internet exclusif.

line up

Tom Smith (chant), Chris Urbanowicz (guitare), Russel Leetch (basse), Ed Lay (batterie),Fiona Mccapra (violon), Alison Dodds (violon), James Banbury (violoncelle), Anya Ullman (viola)

chronique

Quelle galère que la vie de groupe ! Lorsque l'on produit son premier album, il faut qu'il soit assez bon pour être remarqué. Si c'est le cas, rien n'est joué puisque lorsque le second arrive dans les bacs, il faut être certain d'avoir fait au moins aussi bien, si ce n'est mieux. Quand en plus, on s'appelle Editors et que l'on vous compare sans cesse (non sans raison) à Interpol, le challenge est encore plus corsé. Avec 'An end has a start', les Anglais passent le test sans trop de problèmes. Il est vrai qu'ils n'ont pas pris beaucoup de risques en restant dans la même ligne de conduite que 'Back room', soit une réinterprétation contemporaine d'une cold wave engendrée par Joy Division et une forme de gothic rock flamboyant développée avec génie par les Chameleons, avec une touche pop plus accentuée. D'ailleurs, la première écoute m'avait laissé sur ma faim...les chansons sont bonnes, presque un peu trop justement, il manquait la petite urgence nerveuse de l'opus précédent. Au fur et à mesure des écoutes pourtant, on découvre derrière une production propre que se profile également une forme de maturité musicale qui a défaut d'originalité gagne le mérite de la sincérité. Qui plus est, le disque varie entre morceaux pêchus et flamboyants (le titre éponyme, 'Smokers outside the hospital doors', 'Bones',...) et ballades désenchantées ('The weight of the world', 'Push your head towards the air', 'Well worn hand'). Pour être honnête, le groupe n'excelle pas forcément dans cet exercice et frise le syndrome Coldplay ('Push your head towards the air', le plus mauvais morceau de l'album, 'Well worn head' écrite pour chant et piano qui reste finalement crédible mais de justesse); on peut d'ailleur lui reprocher un léger abus de piano. Globalement pourtant, les Editors démontrent un bon savoir-faire en matière de mélodies efficaces et le chant profond et sensuel de Tom Smith balaie les dernières hésitations. Alors ok, pour le troisième album, rien n'est gagné encore mais 'An end has a start' ne s'en sort pas trop mal.

note       Publiée le lundi 17 septembre 2007

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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
    avatar

    Il m'a fallu beaucoup de temps pour acheter le 3ème. Il faut déjà l'écouter d'une traite pour vaguement l'apprécier parce que sinon, c'est assez inégal, à tellement bouffer à tous les râteliers...Reste cette voix vraiment magnifique mais le problème est qu'on réalise que tout Editors repose sur cette voix...on pourrait même zapper la musique. J'ai besoin de temps pour le digérer en vue d'une chronique...

    Marti Envoyez un message privé àMarti

    Le dernier album " In this light and on this evening" risque de ne pas trop te plaire.. Moins de guitare, moins de noirceur,plus d'electro et de hit dancefloor.. Mmais la voix me fait toujours craquer et penser à celui que l'on n'oublie pas.. Trop peut être... hum Impression mitigée, quoi!

    noar Envoyez un message privé ànoar
    Je l'écoute bcp celui là en ce moment. J'avoue avoir accroché grâce au titre radio "an end has a start"; un pur tube avec mélodie, pêche, voix mélancolique. Parfait quoi. L'album est également très bon malgré qq titres qui m'ont paru un peu fades. Mais au fil des écoutes, on s'aperçoit que c'est du tout bon et les compos revêtent leur vraie valeur! La comparaison avec Interpol est inévitable. Leur pendant anglais qui compte bien lui aussi reprendre l'héritage de Joy divison dans une version moins "jusqu'au boutiste"
    Note donnée au disque :       
    torquemada Envoyez un message privé àtorquemada
    Là où le premier faisait très fort en enchainant les brulôts dans la première partie avant que la sauce ne retombe légèrement en suite, le groupe a ici opté pour l'alternance entre titres calme (les titres impairs, inégaux) et plus péchus (titres pairs, sauf le dernier, plus réussis). Moins de plaisir à l'écoute que "The Black Room", mais ça reste suffisamment maitrisé pour accrocher l'auditeur.
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    torquemada Envoyez un message privé àtorquemada
    Il m'a aussi l'air un poil en dessous du précédent.
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